Résumés
Résumé
À Québec, en 1608, Samuel de Champlain jeta les bases de la Nouvelle-France. Pendant un siècle et demi, on entendit le doux parler de France, depuis les eaux de Gaspé jusqu’à la Nouvelle-Orléans. La défaite de Montcalm, en 1759, mit fin à l’Empire français en Amérique. Contre vents et marées, les Québécois et les Acadiens restèrent fidèles à la langue de leurs pères. En 1867, la constitution canadienne assura à la langue française, au Québec et à Ottawa, une protection constitutionnelle. La Loi constitutionnelle de 1982 fit de même pour les Acadiens au Nouveau-Brunswick. À sa naissance, en 1870, le Manitoba était bilingue, mais une loi de 1890 écarta l’officialité du français. Grâce à la Cour suprême du Canada, qui contrôle la constitutionnalité des lois, le statut officiel du français fut reconnu pour le Manitoba, en 1979, et pour la Saskatchewan, le 25 février 1988. La situation en Alberta est analogue. La langue française jouit donc d’une protection tantôt constitutionnelle, tantôt juridique, au niveau de la fédération et dans cinq des dix provinces canadiennes.
Abstract
In Quebec City, in 1608, Samuel de Champlain founded New France. For one century and a half, the French language was spoken from the Gaspé peninsula to New Orleans. The defeat of General Montcalm on the Plains of Abraham in 1759 was the end of the “French Empire” in America. However, Quebecers and Acadians, against all hopes, remained faithful to the language of their fathers. The Constitution Act, 1867 offered a certain constitutional protection to the French language, in the province of Quebec and at the federal level. The Constitution Act, 1982 extended a similar protection to the Acadians in New Brunswick. In 1870, when it was created, Manitoba was bilingual but a provincial statute in 1890 destroyed the official status of the French language.
In 1979, the Supreme Court of Canada which has a control over the constitutionality of laws restored, in that province, the official status of French and on February 25, 1988 declared that French was also official in Saskatchewan. The situation in Alberta is analogous to that in Saskatchewan. So, the French language has a protection, sometimes constitutional sometimes legal only, at the federal level and in five of the ten provinces of Canada.
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