Résumés
Résumé
Dans ce numéro consacré au temps des femmes et à la participation des femmes à la construction de la mémoire collective, une réflexion générale suggère que le rapport des femmes à l'histoire pose des problèmes à la fois épistémologiques et politiques. Par la suite, les articles mettent en évidence le défi de découvrir une réalité des femmes dont les traces sont presque invisibles (Collin); une analyse critique de l'historiographie américaine du féminisme (Toupin); le choix politique que représente l'histoire orale pour les femmes (Baillargeon); la présentation d'un nouvel imaginaire des romancières de l'histoire (Simard) et l'examen de l'identité inaccessible, faute de mémoire, des héroïnes de France Théoret (Couillard). Trois notes de recherche examinent enfin les apports de trois groupes de femmes, les infirmières de colonie (Daigle et al.), les vieilles femmes (Charles) et les cinéastes de l'ONF (Denault) à la constitution de la mémoire des femmes.
Abstract
In this issue dedicated to women's time and to women's participation in the construction of collective memory, a general reflexion suggests that the women's relation to history asks for epistemological and political considerations. The articles expose the challenge of discovering women's reality through almost invisible traces (Collin); a critical analysis of the American historiography of feminism (Toupin); the political option of oral history for women (Baillargeon); the new « imaginaire » of authors of historical novels (Simard) and an analysis of the impossible identity, for lack of memory, of France Theoret's heroines (Couillard). Three research notes explore the contribution of three groups of women, the bush nurses (Daible et al.), the older women (Charles) and filmmakers at the National Film Board of Canada (Denault) to the constitution of women's collective memory.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger