Résumés
Résumé
L'analyse menée à partir de la langue parlée à la maison et des revenus totaux révèle une persistance à long terme d'écarts bruts de revenus défavorables aux Canadiennes francophones et un statut économique inférieur à celui des Canadiennes anglophones. Même à égalité d'âge et de scolarité, il subsiste des écarts nets de revenus totaux selon la langue. Les revenus de placements font apparaître des inégalités selon la langue, plus grandes que les inégalités selon le sexe. Les taux de chômage des femmes francophones sont plus élevés et leur participation au marché du travail est plus faible. Les femmes francophones demeurent sous-représentées dans les activités financières et les professions à statut élevé, tandis que la fonction publique semble constituer un refuge pour elles. Les progrès, encore insuffisants, en éducation, ont permis un certain rattrapage dont profitent les diplômées universitaires.
Abstract
Using the base characteristics of the language spoken at home and mean total income, this study shows that there are long-term persistent status differentials and gross income differentials between Francophone women and Anglophone ones, in favour of the latter.
Even when age and education are taken into account, net income differences are related to language orientation. Capital investment income comparisons reveal differentials along linguistic lines which are shown to be greater than along sex lines. Unemployment rates of Francophone women are higher than for Anglophone women, even though their participation rates in the labor market are lower than that of the latter. In addition, Francophone women are under-represented in financial affairs and in the higher-status professional activities while the civil service appears to constitute a refuge for them. They have made some progress in educational education which, though still less than those of Anglophone women, have mainly benefited those women who had earned a university degree.
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