Résumés
Résumé
Cet essai analyse dans une perspective féministe la critique de la maison « bourgeoise » faite par les architectes du début du siècle. L'association historique des intérieurs bourgeois avec « le féminin » est examinée, et les propositions urbaines et esthétiques des modernistes sont revues et évaluées en fonction de leur impact sur la libération de la femme de son isolement dans la maison. Le rejet par les modernistes du discours subjectif de l'intérieur bourgeois est présenté comme leur plus importante contribution à la réforme domestique.
Abstract
This paper is a feminist analysis of the critique of the bourgeois home by early twentieth century architects. The historical associations of the bourgeois interior with the « feminine » are examined, and the modernist urban and aesthetic proposals are reviewed and are evaluated for their potential in liberating women from confinement within the home. The modernists' rejection of the subjective discourse of bourgeois interior and its association with feminine sensibility is presented as their most important contribution to domestic reform.