EN :
Research on miracle-working images has shown that devotees attributed their power to the authentic likeness of the holy people these images possessed. An authentic likenss of Christ, for instance, possessed his seemingly infinite agency. Using the miraculous painting of the Annunciation at the Santissima (SS.) Annunziata in Florence as a case study, this article questions whether an image’s agency was indeed limitless. Based on an examination of various hagiographical writings on the shrine written during the Counter-Reformation period, in particular Angelo Lottini’s Scelta d’alcuni miracoli e grazie della Santissima Nunziata di Firenze, this article proposes that certain miracles were connected with the image’s origins. In light of James Frazer’s theory of sympathetic magic, and Alfred Gell’s more recent theory of art and agency, this article argues that these post-Tridentine writings define the Annunziata image’s agency by the circumstances of its origins, which made it especially (though not exclusively) powerful over problems relating directly or conceptually to the mind, imagination, and eyes.
FR :
Les recherches portant sur les images miraculeuses ont montré que les dévots croyaient que celles-ci possédaient un pouvoir en vertu de leur ressemblance véritable avec les figures des saints qu’elles étaient censées représenter. Un portrait ressemblant du Christ, par exemple, possédait son pouvoir, en toute apparence infini. S’appuyant sur le cas de figure que représente la peinture miraculeuse de l’Annonciation dans la basilique de la Santissima Annunziata à Florence, cet article cherche à déterminer dans quelle mesure le pouvoir d’une image était effectivement illimité. Fondé sur l’analyse de divers écrits hagiographiques consacrés au sanctuaire et datant de la Contre-Réforme, en particulier la Scelta d’alcuni miracoli della Santissima Nunziata di Firenze d’Angelo Lottini, cet article suggère que certains miracles étaient attribués aux origines de l’image. À la lumière de la théorie de la magie sympathique proposée par James Frazer et de la théorie plus récente d’Alfred Gell portant sur l’art et l’agentivité, cet article soutient que ces écrits post-tridentins définissent le pouvoir de l’image de la Santissima Annunziata en fonction des circonstances dans lesquelles elle avait vu le jour. C’est ce qui rendait cette image particulièrement puissante pour tout ce qui avait trait, directement ou conceptuellement, à l’esprit, à l’imagination et aux yeux, sans s’y limiter.