Résumés
Abstract
In this article, I examine the relationship between mobility and trust in the work and life of a wide range of early modern diplomatic interpreters. I address this relationship by bringing together archival material unearthed by literary scholars and social historians: specifically, historians of diplomacy, translation, and interpreting. I seek to address these documents from the perspective of occasional dragomans who found themselves performing the often-dangerous role of intercultural mediation in exchange for money, an improved social status, or freedom.
Résumé
Dans cet article, j’étudie le rapport entre mobilité et confiance dans le travail et la vie d’un grand nombre d’interprètes de la première modernité ayant oeuvré dans le domaine de la diplomatie. J’aborde ce rapport en convoquant des documents d’archives mis au jour par des spécialistes de la littérature et de l’histoire sociale, en particulier des historiens de la diplomatie, de la traduction et de l’interprétation. Je m’efforce d’analyser ces documents du point de vue de truchements occasionnels qui se trouvèrent précipités dans le rôle souvent risqué de médiateurs interculturels en échange d’argent, d’un meilleur statut social ou de leur liberté.