Résumés
Abstract
Throughout the twentieth century, critics of the poet Edmund Spenser wrestled with the question of the presence of Plato as well as Platonic thought in Spenser’s works. Having recently established the profound presence of Platonism in Spenser via Marsilio Ficino and other sources, the field of Spenser studies is now open to a treatment of exactly what kind of Platonism is present in Spenser. Drawing from the work done by researchers in the field of magic and Platonism, in this article I hope to demonstrate the presence of Platonic daemons in Spenser’s Faerie Queene who are found under the name of “sprites” or “sprights” in the poem. An examination of daemons in The Faerie Queene will elucidate some questions on the role of Merlin in the poem as well as Spenser’s own self fashioning as a poet-magus.
Résumé
À travers le XXe siècle, la critique s’est longuement penchée sur la réception de Platon et de la pensée platonicienne dans les oeuvres de Spenser. Ayant récemment établi la présence en profondeur du platonisme dans Spenser par l’intermédiaire de Marsile Ficin et d’autres sources, le champ des études spenseriennes s’interroge désormais sur la nature exacte du platonisme de Spenser. En m’appuyant sur les travaux réalisés par les chercheurs dans le domaine de la magie et du platonisme, dans cet essai, j’espère démontrer que La reine des fées de Spenser met en scène des daimons platoniques, qui apparaissent dans ce texte sous le nom de “sprites” ou “sprights”. Cette analyse permettra d’élucider certaines questions relatives au rôle de Merlin dans le poème, ainsi que la façon dont Spenser s’est façonné lui-même en tant que poète-mage.