Résumés
Abstract
This essay demonstrates that Arden of Faversham and A Woman Killed with Kindness explore important tensions in the Elizabethan understanding of the lived experience of the damned. Calvinist theologians tended to describe reprobation in terms that unintentionally suggested direct divine agency and responsibility, despite their insistence that culpability for sin lies in human nature. Aligning closely with Calvinist visions of reprobation, the plays characterize their villains as feeling compulsions to sin so powerful that they are experienced as external impositions, even as these characters presume their own internal sinfulness. The agonizing inescapability of these characters’ compulsions is emphasized through contrast with the ambiguous liberations of the plays’ female protagonists. The plays highlight the contradiction in Calvinist descriptions of reprobation by generating dramatic effects that prompt audiences to suspect that what the tortured reprobates experience as divine interference is real rather than merely a projection of guilt. Despite their Calvinist elements, the plays reinforce the doubts raised by anti-Calvinists about English Calvinism’s predestinarian theology.
Résumé
Cet article montre que les pièces Arden of Faversham et A Woman Killed with Kindness explorent les tensions présentes dans la vision élisabéthaine de l’expérience des damnés. Les théologiens calvinistes tendaient à décrire la condamnation de façon qu’ils suggéraient involontairement une action et une responsabilité divines directes, alors qu’ils insistaient aussi sur le fait que la culpabilité est inhérente à la nature humaine. Respectant étroitement les visions calvinistes de la condamnation, ces pièces représentent leurs vilains comme des personnages soumis à une compulsion pour le péché si forte qu’ils le vivent comme une force extérieure, même lorsqu’ils croient en leur propension interne pour le péché. Le caractère douloureusement inéluctable des compulsions de ces personnages est souligné par sa mise en contraste avec le parcours ambigu de libération des personnages féminins. Les pièces soulignent les contradictions internes aux descriptions calvinistes de la condamnation en produisant des effets dramatiques qui poussent l’assistance à soupçonner que, ce que les condamnés torturés perçoivent comme une intervention divine, est réel plutôt qu’une simple projection de leur propre culpabilité. En dépit de leurs éléments calvinistes, ces deux pièces renforcent donc le doute soulevé par les anti-calvinistes au sujet de la théologie de la prédestination chez les calvinistes anglais.