Résumés
Résumé
Durant la fin des années 1580 et au début des années 1590, Jacques VI d’Écosse a adhéré sans équivoque à la Réforme. En se pénétrant de l’eschatologie protestante, en formant une alliance avec les presbytériens écossais, et en promouvant la réforme à la fois dans son royaume et à l’étranger, le roi fit de l’Écosse un phare de la Réforme. Simultanément, Jacques et ses nouveaux alliés — notamment Andrew Melville — ont vigoureusement favorisé une vision apocalyptique d’une Bretagne protestante unie. En conséquence, l’Écosse surgit comme jamais auparavant dans la politique religieuse tendue de l’Angleterre. Le débat sur la continuation de la Réforme s’est donc transformé en un débat au sujet de l’Écosse et de l’avenir post-élisabéthain anglais. Les conservateurs religieux anglais, tels que John Whitgift et Richard Bancroft, sérieusement alarmés, a lancé une campagne pour bloquer la succession Stuart ou au moins l’éventualité d’une union de la Bretagne. Cette campagne s’est manifestée dans les sermons et les traités de théologie et jusque dans la nouvelle littérature populaire de masse. Ce faisant, les conservateurs anglais ont créé des caricatures des écossais (en lien avec les caricatures des puritains, des ramistes et des juifs) qui ont par la suite déterminé et troublé les relations anglo-écossaise loin dans le dix-septième siècle et bien après.
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