
Numéro 816, printemps 2022 Violences sexuelles : faire corps contre le pouvoir
ARTISTE INVITÉE : À partir d’une position féministe et en privilégiant une approche multidisciplinaire, Caroline Boileau s’intéresse aux façons de comprendre et d’appréhender le corps et la santé. L’hybridité et les multiples représentations du corps — celui de la femme en particulier — sont des thèmes récurrents dans sa recherche inspirée par l’histoire de l’art, celle de la médecine et des sciences, ainsi que par l’actualité. À titre d’artiste en résidence à la Chaire McConnell-Université de Montréal, elle mène actuellement un projet de recherche-création sur la réappropriation de la maternité ayant pour thème « Ces langues que parlent les femmes ».
Les dessins proposés dans ce dossier, des aquarelles sur papier, ont été réalisés entre 2011 et 2020. Ils laissent entrevoir des corps ayant une intériorité médicale, psychologique, fantasmée, qui empruntent régulièrement formes et organes aux mondes végétal et animal. Chaque dessin est conçu comme un univers dense où maladie et santé, séduction et dégoût, violence et plaisir cohabitent à l’intérieur de systèmes sous tension. Même si la plupart des dessins choisis n’abordent pas directement les violences faites aux corps, ils y réfèrent par cette idée que le corps porte en lui et sur lui la somme des traces et des marques laissées par la vie. En ce sens, les notions de réappropriation, d’autonomisation (« empowerment ») et de réparation sont au coeur de sa pratique artistique.
Sommaire (25 articles)
Éditorial
Débat
Espoir
Carnet
Dossier. Violences sexuelles : faire corps contre le pouvoir
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Violences sexuelles : faire corps contre le pouvoir
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Affronter le mal qui ronge l’Église
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Où en est l’Église du Québec et du Canada ?
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Féminicide : un crime spécifique à reconnaître
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Les hauts et les bas d’un tribunal spécialisé
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La bienséance sexuelle expliquée aux garçons
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De la mortification des corps aux sépultures anonymes
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Les ressorts de la violence sexuelle dans l’Église catholique : entrevue avec Josselin Tricou