Numéro 802, mai–juin 2019 Quand nos repères sont bousculés : décolonialisation, migrations, crise écologique
ARTISTE INVITÉE : La démarche artistique de Jocelyn Ann Campbell est nourrie par son expérience professionnelle et son intérêt pour les questions sociales, politiques et économiques. L’art est pour elle un lieu d’expression qui lui permet d’être solidaire avec les autres. Avec la peinture acrylique et le collage, elle transforme la matière pour construire un nouvel univers, morceau par morceau, couche après couche. Elle peint directement sur la toile ou sur le papier qu’elle déchire avant de le coller. Déchirer, pour elle, est un acte volontaire de destruction, et coller, un geste de reconstruction. Sa dernière exposition Quand le monde s’obscurcit (2018) posait un regard archéologique sur un monde en clair-obscur. Avec Climats et fractures (2017), elle a créé des environnements qui évoquent des territoires et des communautés disloqués, sous la pression climatique, entre tension et incertitude, sur fond d’espoir… Au-delà des frontières (2016) proposait un regard sur le parcours géopolitique des réfugiés, de la mer Égée et de la Méditerranée jusqu’à l’espace Schengen. Elle a aussi collaboré avec L’Action nationale et Droits et libertés. jocelynanncampbell.wordpress.com.
Sommaire (22 articles)
Éditorial
Actualités
Débat
Dossier. Quand nos repères sont bousculés : décolonialisation, migrations, crise écologique
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Quand nos repères sont bousculés : décolonialisation, migrations, crise écologique
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Oser un féminisme décolonial
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Un Centre qui se laisse décentrer
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La subversion des vies précaires et migrantes : entrevue avec Guillaume le Blanc
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Quand le pluralisme force les Églises à se repenser
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Décoloniser notre regard : table ronde avec Catherine Larochelle, Melissa Mollen-Dupuis et Philippe Néméh-Nombré
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Le grand bousculement écologique