Résumés
Abstract
This article critically appraises Canadian Immigration and Refugee Board decision-making that imposes burdens on diverse sexual orientation and gender identity and expression refugee claimants of colour to prove that they are queer according to homonationalist interpretations of queerness. This article examines decisions clustered around historical developments in the reception of racialized sexual minorities, including Canada (AG) v Ward, which made sexual minority refugee claims possible; Bill C-31, the immigration and refugee policy motivated by national security interests in the post-9/11 era; and 2017 guidelines designed to dispel misunderstandings about refugee claimants’ sexuality. Across this history, credibility assessments of refugee claims have undergone significant recalibrations, yet continue to reflect homonationalist values.
Keywords:
- sexual identity,
- refugee,
- credibility,
- racizalization
Résumé
Cet article évalue de façon critique la manière dont le processus de décision de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada impose aux demandeurs d’asile d’orientations sexuelles et d’identités ou d’expressions de genre diverses le fardeau de prouver qu’ils sont queer en vertu d’interprétations homonationalistes. L’article examine des décisions regroupées autour de développements historiques dans la réception des minorités sexuelles racialisées, dont Canada (Procureur général) c. Ward, qui a rendu possible les demandes d’asile sur la base de l’appartenance à une minorité sexuelle; le Projet de loi C-31, politique d’immigration et d’asile motivée par des intérêts de sécurité nationale dans l’ère post-11-septembre; et les directives de 2017 conçues pour dissiper les malentendus concernant la sexualité des demandeurs d’asile. Bien qu’ayant subi des ajustements importants à travers l’histoire, l’évaluation de la crédibilité des demandes d’asile continue de refléter desvaleurs homonationalistes.
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