Cette étude exploratoire vise à documenter la perception qu’ont les aidants naturels d’âge avancé de leur propre santé mentale et physique. Elle veut aussi souligner l’importance du travail accompli par les aidants naturels âgés de soixante ans et plus prenant soin d’un conjoint ou d’une conjointe ayant subi une perte d’autonomie. Pour mener cette recherche, nous avons interviewé quatre personnes, deux femmes et deux hommes, afin de connaître les raisons qui motivaient des conjoints ou des conjointes d’âge avancé à devenir des aidants naturels pour leur partenaire. La raison principale qui les incitait à assurer ces soins quotidiens était qu’ils désiraient poursuivre l’engagement pris lors de leur mariage. La notion de devoir à accomplir était aussi présente dans cette motivation, mais elle était en quelque sorte une forme d’actualisation de leur « amour ». Nous avons aussi pu constater qu’aucun des aidants naturels de notre étude n’avait commencé à prendre de nouveaux médicaments après avoir entrepris son rôle d’aidant naturel. Souvent, l’isolement social est une réalité à laquelle les personnes âgées sont confrontées, mais cette recherche a permis de constater que les aidants naturels font appel à diverses ressources dont le soutien de leur famille, ou encore, qu’ils participent aux groupes de soutien ou aux activités de répit offerts dans leur communauté. Durant la dernière décennie, l’offre de services de santé et de services sociaux en français en Ontario s’est grandement améliorée. Malgré cela, beaucoup de familles biculturelles (parlant français et anglais ou une autre langue à la maison) ayant un enfant avec des besoins spéciaux reçoivent des services en anglais. Cette situation laisse supposer que le choix de la langue dépend de facteurs autres que l’offre active des services en français. Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes demandé sur quels critères se fondent les familles biculturelles pour choisir la langue dans laquelle elles communiqueront avec les intervenants des services sociaux et de santé. De plus, nous avons tenté de cerner les facteurs linguistiques et culturels qui influent sur les relations entre les parents et les intervenants ainsi que sur le fonctionnement familial. Pour nous aider à répondre à nos questions, nous avons conduit des entrevues semi-dirigées auprès de cinq intervenantes des services sociaux qui desservent des familles biculturelles ayant un enfant avec des besoins spéciaux. Les résultats obtenus nous permettent de constater que le choix de la langue dépend essentiellement des langues parlées dans la famille immédiate et par les proches, et de l’oppression intériorisée. Concernant les relations entre les intervenants et les parents, nous avons constaté que les différences culturelles avaient une plus grande incidence que les écarts entre la langue parlée à la maison et la langue parlée avec les intervenants. Enfin, nous avons pu déterminer que, dans les familles des minorités ethniques, les schèmes culturels modulent le fonctionnement familial, tandis que dans les familles utilisant les langues officielles, ce sont les problèmes de compréhension des directives des intervenants qui ont une incidence sur le fonctionnement familial et les soins à l’enfant handicapé. Compte tenu de l’importance des facteurs culturels, nous recommandons, en conclusion, de tenir compte du contexte minoritaire lors de l’intervention et de poursuivre la recherche sur l’impact familial des facteurs culturels et linguistiques directement auprès des familles biculturelles. Ce mémoire porte sur l’étude d’alternatives agroalimentaires dans la région de Prescott et Russell, une communauté rurale de l’Est de l’Ontario. L’objectif premier de ce mémoire est de souligner les changements qui ont été opérés dans les sphères sociale, économique et environnementale et qui ont influencé nos modes alimentaires, agricoles et de consommation. Il s’agit d’examiner ces nouvelles méthodes alternatives et de constater …
Les mémoires de maîtrise en service social à l'Université d'Ottawa et à l'Université Laurentienne[Notice]
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Rahma Abdi
École de service social, Université d’OttawaMarie-Claude Bouchard
École de service social, Université d’OttawaJosée Fox
École de service social, Université d’OttawaChristine Francoeur
École de service social, Université d’OttawaSanchez Ovilmar
École de service social, Université d’OttawaLydie Rusaki
École de service social, Université d’OttawaBakadiababu Tshimanga
École de service social, Université d’Ottawa