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En bref[Notice]

  • Lisa Telfizian,
  • Marion Rousseaux,
  • Laura Ortiz,
  • Gonzalo Ortiz et
  • Patricia Toucas-Truyen

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  • Lisa Telfizian

  • Marion Rousseaux
    CAE Ôkarina, partenaire de l’Académie sur l’ESS de l’OIT

  • Laura Ortiz
    CAE Ôkarina, partenaire de l’Académie sur l’ESS de l’OIT

  • Gonzalo Ortiz
    CAE Ôkarina, partenaire de l’Académie sur l’ESS de l’OIT

  • Patricia Toucas-Truyen

Voilà quatorze ans, la Semaine de la coopération à l’école était créée, portée par l’OCCE (Office central de la coopération à l’école) et Coop FR. Objectif : sensibiliser les enfants à l’action collective sous-tendue par les valeurs d’égalité, de solidarité, de démocratie, d’engagement pour un collectif… L’Esper (Economie sociale partenaire de l’école de la République), qui fédère quarante-six organisations (associations, mutuelles, coopératives et syndicats) oeuvrant dans le monde de l’éducation, de la maternelle à l’université, a rejoint les cofondateurs de l’événement. Celui-ci bénéficie désormais d’un nouveau nom, « Semaine de l’ESS à l’école », ainsi que du soutien du ministère de l’Éducation nationale et du secrétariat d’État en charge de l’ESS. De fait, la première édition de cette opération a été menée du 13 au 20 mars dans l’enseignement primaire et secondaire, c’est-à-dire de la maternelle au lycée. Une centaine d’initiatives ont été recensées un peu partout en France. Une valorisation de l’économie sociale et solidaire dont le bilan devrait être établi dans les prochains mois, avec une analyse plus fine de l’usage fait par les enseignants des ressources pédagogiques mises à leur disposition, ainsi que de l’impact de l’opération auprès des enfants et de leurs familles. En parallèle, « Mon ESS à l’école », projet initié en 2016 conjointement par l’Esper et le Conseil national éducation économie, est en cours d’expérimentation dans cinq régions. L’opération s’adresse cette fois aux élèves de collège et lycée qui pourront créer en classe une véritable « entreprise » de l’ESS, qu’il s’agisse d’une association, d’une mutuelle ou d’une coopérative. Le 9 mars, Pôle emploi et l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) ont signé une convention pour la période 2017-2020 afin de valoriser les métiers de l’économie sociale et solidaire auprès des demandeurs d’emploi, et parallèlement, accompagner les employeurs de l’ESS dans leurs opérations de recrutement. Initiée dès 2009, cette collaboration avait déjà permis la création du portail de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire (Emploi-ess.fr) et la publication du Guide des 70 métiers clés de l’économie sociale (« Trajectoires »). Cette fois-ci, il s’agit de rendre plus visible et lisible le marché de l’emploi de l’ESS, pour que l’offre et la demande de travail se rencontrent plus facilement. A l’occasion de la signature, Myriam El Khomri (ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social) a souligné que, grâce à ses 2,37 millions de salariés et son potentiel de recrutements important dans les prochaines années, « le secteur de l’économie sociale et solidaire est un véritable vivier d’emplois pour ceux qui souhaitent donner du sens à leur vie professionnelle ». Les obligations à impact social, les « social impact bonds », sont des contrats développés depuis 2010 dans plusieurs pays européens pour financer des projets sociaux innovants portés par des acteurs sociaux (associations, entreprises solidaires). L’argent est apporté par un investisseur privé (fondation, banque...). En cas de succès du projet, et selon des critères et objectifs fixés au départ, l’Etat s’engage à rembourser l’investisseur avec une prime de risque. Autrement dit, l’Etat paye cher, mais ne finance que ce qui marche. Quant à l’investisseur, si le succès est au rendez-vous, il décuple sa mise de départ. Après deux contrats signés fin 2016, trois nouveaux contrats ont été conclus, sur une cinquantaine de projets qui s’étaient portés candidats à ce type de financement. Ces trois projets soutenus par des associations ont pour objectif de faire reculer le chômage et vont bénéficier d’un engagement de l’Etat estimé à 1,7 million d’euros. Par exemple, Solidarités nouvelles face au chômage compte mettre en place une validation des acquis …

Parties annexes