Résumés
Résumé
L’émergence de la notion d’utilité sociale dans le langage administratif est relativement récente. Une approche historique et théorique, à travers les discours d’auteurs, permet d’explorer les couches sédimentaires du concept polysémique d’utilité sociale. L’impossibilité de définir strictement l’utilité sociale rend délicat le choix d’outils de mesure. Toutefois, l’important travail de réflexion et de recherche-action engagé depuis une dizaine d’années par diverses équipes mixtes acteurs-auteurs a permis de dégager les caractéristiques fondamentales de l’utilité sociale (et sociétale) générée par les entreprises et organisations de l’économie sociale (OESS). Ces expérimentations de grilles d’autoévaluation de l’utilité sociale, articulées autour des principes coopératifs, font apparaître une différence fondamentale avec des entreprises de droit commun à finalité lucrative.
Abstract
The notion of community interest has appeared in administrative language relatively recently. An historical and theoretical approach using various texts will allow us to explore the sedimentary layers of the polysemic concept of community interest. The inability to provide a precise definition of community interest makes it difficult to choose measurement tools. However, the extensive theoretical work and action-research that different mixed teams of theorists and practitioners have conducted over the past ten years have enabled us to identify the fundamental characteristics of community (and societal) interest produced by social economy companies and organizations. These frameworks for self-evaluating community interest based around cooperative principles reveal a fundamental difference with the “social enterprises” outside the social economy.
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