Résumés
Résumé
Outre le fait de prôner l’usage judicieux des protocoles analytiques, la bienséance académique, au même titre que le simple bon sens et l’honnêteté intellectuelle, veille tout particulièrement au respect des règles déontologiques élémentaires qui font appliquer les principes éthiques dans toute recherche universitaire. L’observation incognito est un choix, une démarche allant parfois à l’encontre de ces principes de base. Son utilisation engage de sérieux enjeux qui s’opposent au contrat moral censé réguler la relation d’enquête. Par exemple, le regard posé par l’ethnographe peut s’avérer néfaste pour les individus qu’il observe à leur insu. Le contournement de l’autorisation de l’enquête, tout comme le comportement frauduleux adopté par le chercheur pour accéder à la réalité sociale qu’il a décidé de décrire est susceptible d’ébranler sérieusement la crédibilité de son travail. Cet article propose de cerner les problèmes déontologiques posés par la pratique de l’observation incognito en filant deux métaphores inhérentes à son indispensable outil (l’oeil).
Mots-clés :
- ETHNOGRAPHIE,
- RÉFLEXIVITÉ,
- CULPABILITÉ,
- OBSERVATION INCOGNITO
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