Résumés
Résumé
La recherche portant sur l’Afrique a très tôt été inscrite dans le cadre de rapports politiques de domination et a été instrumentalisée sous la dénomination de recherche africaniste. Cette distorsion originelle, qui s’est traduite dans la recherche sous le registre du manque, a donné lieu à certaines tentatives de correction de la part de chercheurs, africains et non africains. Dans cet article, nous interrogeons la validité et les limites de la mobilisation d’une catégorie aussi vaste que l’Afrique pour labelliser la recherche et nous retraçons les enjeux épistémologiques liés à différentes formes de positionnement de la part des chercheurs oeuvrant sur le continent africain et dans la diaspora. À partir de cet état des lieux, nous considérons les implications liées à l’utilisation de certaines techniques de collecte de données caractérisées par les interactions verbales dans des environnements eux-mêmes qualifiables de contextes oraux. Nous terminons en montrant que la recherche qualitative, en mobilisant une approche interprétative et compréhensive et en prenant certaines précautions, est particulièrement bien outillée pour intervenir dans les terrains africains de manière adéquate et fructueuse.
Mots-clés :
- ÉPISTÉMOLOGIE,
- RECHERCHE QUALITATIVE,
- TERRAINS AFRICAINS
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