Résumés
Abstract
Contemporary comparative law scholarship has been enriched, methodologically and theoretically, by careful, searching accounts of the essence, aims and limits of the comparative legal endeavour. Yet, despite creative contributions to the field, most scholarly analyses remain tethered to conceptions of law demarcated by traditional boundaries – the official, the explicit and the external. In this paper, we contemplate what comparative law would look like if its practitioners abandoned their attachment to state legal positivism and adopted instead an approach grounded in a pluralist hypothesis of law. The alternative that we envision, which posits individuals rather than agents of official systems as the central legal (and comparative) actors. Moreover, it does not privilege explicit forms of normativity over the equally influential tacit forms that are inherent in all legal orders. Finally, this approach values the comparisons at stake in the everyday actions and interactions of individuals. Ultimately, we offer a response to the question: Whose comparisons, of what law, along which axes, by what method, to what end?
Résumé
La littérature contemporaine en droit comparé est tributaire, tant dans ses aspects méthodologique que théorique, de réflexions méticuleuses et fouillées cherchant à identifier l’essence, les objectifs et les limites de la discipline. Malgré les contributions créatives de ces démarches, la plupart des analyses demeurent attachées aux conceptions du droit définies par les frontières traditionnelles, que celles-ci soient officielles, explicites ou externes. Cet article s’attarde plutôt à imaginer le droit comparé débarrassé de ses liens avec le positivisme étatique, lui préférant une approche fondée sur le pluralisme juridique. Dans cette perspective, les individus plutôt que les agents des systèmes officiels sont les acteurs au coeur du juridique (et du comparé). De plus, cette approche ne présume pas la supériorité des formes explicites de normativité, reconnaissant autant d’influence aux éléments implicites inhérents à tout ordre juridique. Finalement, elle valorise les comparaisons en jeu dans les actes quotidiens et les interactions de tous les jours entre les individus. Ultimement, l’article offre une réponse à la question : les comparaisons de qui, de quel droit, selon quels axes, par quelle méthode, dans quel but ?
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