Résumés
Résumé
Au cours des dernières années, la fréquence du suicide chez les mineurs a grimpé d’une façon alarmante et ce, même s’ils sont pris en charge par le réseau de la santé et des services sociaux. Les moyens que s’est donnés le législateur pour protéger les jeunes suicidaires sont-ils adéquats ? Les intervenants du réseau de la santé et des services sociaux savent-ils comment les mettre en oeuvre ? Pour répondre à ces questions, l’auteure examine les trois avenues juridiques applicables aux mineurs suicidaires et démontre que les lois sont cohérentes et complémentaires. Par la suite, elle analyse le cadre d’intervention actuel et constate l’absence de concertation, l’incompréhension des lois et leur mauvaise application à l’intérieur du réseau médical et social. Par conséquent, la solution juridique au problème de l’incidence élevée du suicide ne réside pas dans des amendements législatifs. Comme voie de solution, l’auteure explique de quelle façon les établissements et les intervenants devraient appliquer les lois dans la gestion du risque suicidaire. Enfin, elle énonce quels éléments devraient être inclus dans les protocoles d’intervention qui permettraient de mieux coordonner les services, espérant ainsi pouvoir contribuer à diminuer le nombre de jeunes qui meurent par suicide au Québec.
Abstract
In recent years, the incidence of suicide by minors has assumed alarming proportions even though these cases fall within the purview of the health and social services system. Have lawmakers put in place sufficient measures to adequately protect suicidal minors? Do health and social workers know how to properly carry them out? In answer to these questions, the writer examines three legal avenues applicable to suicidal minors and demonstrates that the laws in place are coherent and complementary. She then analyses the present framework for suicide intervention and points out a lack of concert as well as a misunderstanding and misapplication of legislation within the social and medical system itself. As a result, she concludes that a juridical solution to the problem of a high incidence of suicide among minors does not lie in legislative amendments. The writer indicates how both the system and its workers should apply existing law in the management of suicide risks. Finally, she brings out elements that should be included in all intervention plans in order to ensure better co-operation between services in the hope that this will contribute to decreasing the incidence of death by suicide of minors in Quebec.
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