Résumés
Résumé
Commentant la décision de la Cour d’appel du Québec dans l’affaire Jacol, l’auteur essaie de démontrer : 1) que le principe de l’opposabilité des conventions impose au tiers, à partir de la simple connaissance qu’il a du droit personnel d’autrui, l’obligation légale de respecter ce droit, en ne participant donc pas à sa violation; et 2) qu’en cas d’inexécution de cette obligation légale, le créancier a droit de demander l’annulation de l’acte passé en violation de ses droits.
Abstract
In his commentary on the Quebec Court of Appeal decision in Jacol, the author argues: 1) that the principle of opposability of agreements places a third Party, who knows of the existence of a personal right, under the legal obligation to respect such right, notably by not participating in its violation; and 2) that in case of a breach of this legal obligation, the creditor may require that any act passed in violation of his right be annuled by the court.