Résumés
Résumé
La mise au jour d’un cellier abandonné vers la fin du XIXe siècle sur le site de la première maison du personnel de Fort-Témiscamingue, un poste de traite occupé dès la fin du Régime français, a livré une vaste quantité d’artefacts, dont une étonnante médaille commémorative à l’effigie de la reine Victoria. Au-delà de ses caractéristiques et de son contexte historique, qui rappellent la visite officielle de la jeune monarque britannique dans la cité de Londres, le 9 novembre 1837, la découverte de cette pièce sert ici de prétexte pour revoir le rôle et l’importance des « médailles de paix » dans les relations entre Amérindiens et Européens. À la lumière des données recueillies, les recherches entreprises semblent démontrer que la pièce découverte à Fort-Témiscamingue pourrait représenter une nouvelle « médaille de paix ». Cadeaux ou gages d’amitié, les médailles remises aux chefs amérindiens devenaient des objets de parure recherchés tout en acquérant une nouvelle signification.
Abstract
The excavation of a cellar abandoned towards the end of the 19th century on the site of the first men’s house at Fort-Témiscamingue, a trading post occupied since the end of the French Regime, brought to light a large quantity of artifacts, among which was an intriguing commemorative medal bearing the effigy of Queen Victoria. Beyond its characteristics and its historical context, recalling the official visit of the young British ruler to the City of London on November 9, 1837, the discovery of this medal serves to re-examine the role and the importance of “Peace Medals” in the relationship between Natives and Europeans. According to the available data, the research seems to demonstrate that the medal unearthed at Fort-Témiscamingue could well represent a new “Peace Medal”. Whether presents or tokens of friendship, the medals offered to the Amerindian chiefs became popular trade ornaments while acquiring a new meaning.
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