Résumés
Résumé
Si l’on se demande comment un Franco-Américain de la Nouvelle-Angleterre a pu se passionner pour les traditions amérindiennes du Québec assez intensément pour en faire sa carrière, on n’a qu’à lire le cheminement d’Henri Vaillancourt de Greenville au New-Hampshire. Reconnu à travers les États-Unis, le Canada, le nord de l’Europe et même jusqu’au Japon, surtout comme constructeur de canots d’écorce, cet artisan préfère attirer l’attention sur sa documentation audiovisuelle et photographique. Pendant quinze ans, à raison de quelques stages de trois semaines, Henri Vaillancourt a séjourné chez les Cris de Mistassini, les Innus de La Romaine, les Attikamekws de Manouane et les Algonquins de Maniwaki pour documenter non seulement la fabrication des canots, mais aussi plusieurs autres traditions autochtones.
Abstract
If one wonders how a New England Franco-American was able to connect deeply enough to Native North American traditions of Québec to pursue a career in such a field, one need only read this biographical portrait of Henri Vaillancourt of Greenville, New Hampshire. Known throughout the United States, Canada, Northern Europe, and even as far away as Japan, primarily as a builder of bark canoes, this craftsman prefers to focus people’s attention on his audiovisual and photographic documentation not solely of canoe building, but also of a variety of other Native traditions. For 15 years, Mr. Vaillancourt spent several three-week stays per year among the Crees of Mistassini, the Innus of La Romaine, the Attikamekws of Manouane and the Algonquins of Maniwaki.