Résumés
Résumé
Dans mon adolescence, j’ai été familiarisé avec un mode de vie inscrit dans une longue provenance d’autosuffisance où même le sucre venait de la parcelle en bois debout, l’érablière, un lieu de festivités annuelles pour célébrer l’arrivée du printemps. En 1977, après la publication de quatre ouvrages à succès sur la culture matérielle traditionnelle québécoise, la Société Radio-Canada a accepté ma proposition d’une grande série de documentaires sur notre histoire populaire en utilisant les discours de l’objet. L’époque est à la quête d’identité et à la chasse de tout bien culturel de sens pour rencontrer ces aïeux qui ont inventé notre pays. Dans cet examen, à titre d’exemple, le temps des sucres donnera lieu à deux films de trente minutes tournés à Cap-Saint-Ignace, en 1979, dans la famille de Viateur Richard. Le sujet est traité rigoureusement de façon ethnologique et applique un mode de scénarisation et de tournage efficaces pour rencontrer nos objectifs de transmission du savoir et les budgets disponibles.
Abstract
During my teens, I became familiar with a way of life belonging to a long history of self-sufficiency where even our supply of sugar came from a maple woodlot, a place of annual festivities celebrating the arrival of spring. In 1977, after the publication of four successful books on Québec traditional material culture, Radio Canada accepted my proposal to produce an extensive series of documentaries on our popular history, centred on the meanings represented by objects. This was at a time when we were searching for our identity through any cultural property that expressed the thought of the ancestors who built our country. As part of this process, the sugaring off season was featured in two half hour films produced in 1979 at the Richard Viateur family maple syrup operation in Cap-Saint-Ignace. Rigorous ethnological standards were followed, as the screenwriting and filming aimed at meeting our objective of handing down knowledge, while also dealing with budgetary restraints.