Résumés
Résumé
Se démarquant tant des analyses françaises, qui contestent la contribution des comités de citoyens à la démocratie, que des analyses québécoises, qui jugent cette contribution à l’aune du changement social, notre propos entend montrer comment ce type de regroupement peut concourir à un élargissement par le bas du système démocratique. Par le biais de l’exemple du Comité de citoyens Saint-André à Marseille et du Comité de citoyens du quartier Saint-Sauveur à Québec, nous soulignons que ces groupes contribuent non seulement à un ancrage local de la citoyenneté, mais aussi à un élargissement de la sphère publique en favorisant une montée en généralité des discours et des actions des habitants.
Abstract
French analysis contest the citizens committees’ contribution to democracy, whereas Quebec analysis mainly focus on their contribution to social change. We rather insist on the contribution of citizens’ committees to the enlargment of the public sphere. Through the examples of two citizens committees, one from Marseille and the other from Quebec, we show that these groups contribute to the transition between particular interests and the general, one which is necessary to the formulation of politics.