Résumés
Résumé
Les commissions royales d’enquête ont été traditionnellement considérées comme des institutions visant à produire des consensus à propos des politiques gouvernementales. Notre article refuse cet argument et s’appuie sur une interprétation plus dynamique du rôle des commissions. La rapidité des changements technologiques et sociaux, tout comme le désir d’une plus grande participation des citoyens à des décisions de plus en plus complexes, indiquent le besoin de lieux où puissent se conjuguer savoir spécialisé et démocratie. Cet article soutient que les commissions royales d’enquête peuvent constituer un tel lieu. Nous défendons cette thèse en analysant la Commission royale sur les nouvelles techniques de reproduction. Nous soutenons que tout en accueillant des formes de savoir très diversifiées, celles-ci n’ont pas toutes été prises en compte, en définitive, à la suite de querelles politiques et idéologiques.
Abstract
Royal commissions have traditionally been dismissed as legitimizing mechanisms aimed at achieving consensus on government policy. This article rejects this argument and calls for a more dynamic interpretation of royal commissions. The increased complexity of policy-making due the rapidity of technological and social change, along with the growing demand for participatory politics, stresses the need for both democratic practices and expert knowledge in policy analysis. This article suggests that royal commissions have the capacity to engage in discursive policy analysis by providing a forum for both expert and nonexpert forms of knowledge in the policy process. These arguments are made in relation to the Royal Commission on New Reproductive Technologies. The article contends that while the Commission generated and accommodated alternative forms of knowledge on the issue of reproductive technologies, its discursive capacity was ultimately constrained by internal political and ideological battles.
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