Résumés
Résumé
De cette rencontre entre le pictural et le photographique advenue au XIXe siècle, la littérature ne semble avoir retenu que le « portrait » défait du pictural : une défection, à la fois proposée comme un « manque qui s’inscrit » dans l’ordre de sa performance mimétique et comme une symbolique de son « re-trait » de l’autre vers soi. De l’avènement de cette prolongation mécanique du geste de l’artiste, on a décrié haut et fort à la mort de la peinture ! Que cela soit par le manque de transférabilité de son vocabulaire analytique ou par l’insuffisance de son rendu mimétique, toute la problématique de cette rencontre s’est échafaudée autour de l’adéquation platonicienne du rapport au même. « Autre » est cette lecture que nous proposons – lecture différentielle de cette rencontre « originaire » qui, en utilisant comme élément vectoriel la portabilité, s’inscrit davantage comme une des étapes médiatiques d’un monde qui se veut de plus en plus idéel.
Abstract
From the 19th century meeting of the Pictorial and the Photographic, literature seems to have retained only the deconstructed “ Portrait ” of the Pictorial : a defection presented at the same time as a gap in its mimetic performance and as a symbol of its displacement from the “ other ” to the “ self ”. With the advent of this mechanical extension of the artist’s stroke, the death of Painting was announced ! Either because of a lack of transferability of its analytic vocabulary, or because of the insufficient mimetic possibilities of Painting, the interpretation of this meeting was developed mainly on the basis of the “ Platonician ” concordance of copies to the original. We propose an other reading, a differential interpretation of this “ seminal ” encounter, which, through the use of portability as a vector, becomes one of the steps in the mediatic development of a world becoming more and more virtual.
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