L. Auger1, P.-L. Mercier1, M.-H. Deschamps2, G.W. Vandenberg2 et N. Derome1 N. Bédard1,2, C. Hébert2 et D. Pothier1 Depuis 2006, une épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette [Choristoneura fumiferana (Clemens); TBE – Lepidoptera : Tortricidae], plus important ravageur forestier en Amérique du Nord, sévit dans plusieurs zones du Québec, notamment sur la Côte-Nord et en Gaspésie. Les dommages de la TBE ont couvert plus de 13 M d’hectares en 2020, et se font grandement ressentir sur l’habitat des utilisateurs des écosystèmes forestiers. Afin de rivaliser contre cette grande perturbation, un insecticide biologique spécifique aux lépidoptères, le Btk, est utilisé à grande échelle depuis plus de 30 ans. Les conséquences directes et indirectes de cette méthode de lutte sur les organismes non visés sont cependant très peu documentées et pourraient aider à orienter les stratégies d’utilisation du Btk dans une perspective d’aména-gement durable des forêts affectées par la TBE. Ce projet a pour objectifs de répondre à ces interrogations et de clarifier comment les populations d’insectes réagissent face à de telles perturbations. V. Bernier1, J. Renkema2, S. Tellier3, M. Khelifi1 et V. Fournier1 Le tarsonème du fraisier (Phytonemus pallidus) est un ravageur de plus en plus problématique dans les fraisières du Québec et les moyens de lutte contre cet acarien demeurent très limités depuis le retrait de l’endosulfan en 2016. L’objectif de notre projet est de valider l’efficacité d’un traitement à l’air chaud en atmosphère contrôlée (50 % CO2, 10 % O2, 35 °C et humidité relative élevée pendant 48 h) utilisé aux Pays-Bas. Nous avons voulu vérifier si (1) cette méthode permet d’éliminer les tarsonèmes présents sur les plants de fraises avant la plantation, et si (2) elle n’entraîne pas d’effets néfastes sur la croissance des fraisiers. Une réduction de 99,9 % du nombre de tarsonèmes après quatre semaines de croissance a été observée en comparaison à des plants témoins lors d’essais en serre. Les essais sur le terrain semblent toutefois indiquer que le traitement ne serait pas approprié pour tous les types de fraisiers. C. Bolduc et C. Warburton Entosystem s’est lancé dans la production de la mouche soldat noire avec l’espoir de libérer les superpouvoirs des insectes par le surcyclage des matières organiques résiduelles. Par l’alimentation des larves, les résidus organiques des industries, commerces et institutions sont bioconvertis en source élevée de protéines, en fertilisants et d’autres produits dérivés. Toutefois, l’entomoculture présente un grand nombre de défis afin d’industrialiser l’élevage des insectes. L’équipe d’Entosystem a su en relever plusieurs en optimisant la reproduction et la croissance afin d’élever des insectes de façon écoresponsable. La compagnie s’agrandit et envisage de libérer d’autant plus les superpouvoirs des insectes avec leur prochaine usine : l’ENVOL. Ce projet d’ampleur permettra de traiter 250 tonnes de matières résiduelles par jour, en plus de réduire de 48 000 tonnes les gaz à effet de serre par année. S. Boquel, A. Latraverse et S. Corriveau-Tousignant Au cours des 20 dernières années, la cécidomyie du chou-fleur (CCF), Contarinia nasturtii (Diptera : Cecidomyiidae) s’est imposée comme une des principales menaces pour la production de canola en Ontario et au Québec. C’est en s’alimentant dans les points de croissance que les larves causent des dommages aux plants. En 2016, une guêpe parasitoïde de la CCF, Synopeas myles (Hymenoptera : Platygastridae), a été découverte au Canada. Un projet de recherche est en cours au Québec et en Ontario afin d’évaluer sa distribution et son efficacité comme moyen de contrôle des …
Société d’entomologie du Québec 148e Réunion annuelle (2021) « À la vie à la mort : entomologie médicale et légale »Entomological Society of Quebec 148th Annual meeting (2021) “From life to death: Medical and forensic entomology”[Notice]
Virtuel, 25 au 26 novembre 2021
Virtual, November 25-26, 2021