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Communications scientifiquesPaper Session[Notice]

P. Audy, A. Claessens et Y. Castonguay. Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec (Québec), Canada G1V 2J3 Deux des maladies prépondérantes causant le dépérissement de nos luzernières au Québec sont le pourridié phytophthoréen (PRR) et la nécrose racinaire précoce (ARR). Ces maladies sont causées par deux oomycètes, soit Phytophthora medicaginis et Aphanomyces euteiches, respectivement. Ces organismes pathogènes sont très actifs sous les conditions froides et humides qui prévalent au printemps et à l’automne. Une approche de sélection basée sur l’utilisation de marqueurs moléculaires pourrait faciliter significativement l’identification de plants de luzerne résistants et, par conséquent, accélérer le développement de cultivars résistants. Dans notre étude, deux germoplasmes dérivés des cultivars Apica et Caribou et sensibles au PRR et à l’ARR ont été utilisés pour générer des populations plus tolérantes à ces maladies à l’aide de trois cycles de sélection récurrente sous grande pression pathogénique. Des marqueurs potentiels de polymorphismes d’amplification liés à la séquence (SRAP) ont été identifiés par l’analyse de ségrégants regroupés. Trois paires d’amorces ont généré des fragments polymorphiques d’ADN associés à la tolérance au PRR chez les populations dérivées du cultivar Apica. Nos résultats démontrent que l’approche SRAP et l’analyse par ségrégants regroupés de populations améliorées par sélection récurrente constituent une stratégie efficace pour identifier des marqueurs potentiels de résistance aux maladies chez la luzerne. G. Bélair, M.-P. Ricard et G. Bourgeois. Centre de recherche et développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6 Les facteurs météorologiques ayant un effet significatif sur la survie hivernale du M. hapla ont été étudiés en utilisant une base de données de 9 ans. Un modèle bioclimatique permettant de prédire le taux de survie hivernal des populations de nématodes en fonction des conditions météorologiques hivernales a été développé. Les densités de nématodes à l’automne et au printemps ont été estimées à la fois par un bioessai sur plante hôte et par une extraction de sol réalisée selon la méthode d’assiette de Baermann. Les taux relatifs de changement de la population varient d’année en année et avec la méthode d’estimation des nématodes. Selon une régression de type « Stepwise », deux facteurs significatifs ont été retenus : la quantité de précipitations au cours des 5 j avant le premier gel au sol et le nombre de jours avec une température ≤ -2 °C en décembre. Les précipitations sous forme de pluie juste avant le gel du sol se sont avérées le principal facteur significatif ayant un impact sur le taux de survie hivernal. La méthode par bioessai a fourni l’évaluation la plus fiable de la survie à l’hiver. Selon le modèle, les deux facteurs météorologiques ont un effet positif sur la survie des larves et un effet négatif sur les masses d’oeufs. N. Foran1, P. Audy2, S.M. Boyetchko3 et V. Gravel1. 1Department of Plant Science, Macdonald College, McGill University, Ste-Anne-de-Bellevue (Québec), Canada H9X 3V9; 2Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec (Québec), Canada G1V 2J3; 3Centre de recherche de Saskatoon, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saskatoon (Saskatchewan), Canada S7N 0X2 Le mildiou de la pomme de terre est l’une des plus importantes maladies végétales avec des coûts annuels totalisant plus de 6 milliards de dollars mondialement. Les fongicides de synthèse sont largement utilisés par les producteurs de pomme de terre, mais les pressions des marchés pour des aliments plus verts stimulent l’exploration d’alternatives biologiques. De plus, avec l’incidence de nouvelles souches de P. infestans (Pi …