P. Audy1, S.M. Boyetchko2, C. Le Floch-Fouéré3 et K. Sawchyn2. 1Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec (Québec), Canada G1V 2J3; 2Centre de recherches de Saskatoon, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saskatoon (Saskatchewan), Canada S7N 0X2; 3Institut national de la recherche agronomique (INRA), Agrocampus Ouest, Rennes, France F-35042 La brûlure tardive de la pomme de terre (Solanum tuberosum L.), causée par Phytophthora infestans (Mont.) de Bary, est l’une des plus importantes maladies végétales, causant des pertes économiques et des coûts d’intervention estimés à près de 3 milliards $ annuellement. De nombreuses applications de pesticides en fonction de la pluviométrie et de la température sont nécessaires tout au long de la saison de croissance pour prévenir l’apparition et le développement de la maladie. Les défis environnementaux grandissants et la préférence de plus en plus marquée du public pour des denrées agricoles produites avec un minimum d’intrants chimiques sont des incitatifs significatifs pour le développement d’approches biologiques de lutte. Près de 50 isolats bactériens ont été évalués in vitro pour leur capacité d’inhibition envers chacun des deux types sexuels de P. infestans (A1 et A2). Plusieurs de ces isolats bactériens ont présenté divers degrés d’activité antifongique in vitro envers P. infestans, mesurés par la zone d’inhibition ou de suppression de la croissance mycélienne après 7 j en milieu de culture. Les meilleurs candidats bactériens ont été évalués dans un test in vivo consistant à tremper une feuille de pomme de terre dans une suspension bactérienne suivi, 24 h plus tard, d’une inoculation avec des zoospores de P. infestans. Le développement de symptômes de brûlure sur le feuillage a été mesuré 4, 5 et 6 j suivant l’inoculation. Les résultats préliminaires montrent que deux des isolats bactériens retardent la progression de la maladie causée par le type sexuel A1 de P. infestans alors que cinq isolats ralentissent le développement de symptômes occasionnés par le type sexuel A2. Ces résultats sont prometteurs considérant que les conditions utilisées pour le test avec les feuilles détachées favorisaient pleinement la progression du P. infestans au détriment des agents bactériens antagonistes. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la formulation qui assurera la croissance et la survie des agents bactériens sur le feuillage. D.L. Benoit1 et M.-J. Simard2. 1Agriculture et Agroalimentaire Canada, Centre de recherche et de développement en horticulture, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6; 2Agriculture et Agroalimentaire Canada, Centre de recherche sur les sols et les grandes cultures, Québec (Québec), Canada G1V 2J3 Entre 2007 et 2010, les concentrations de pollen d’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia) ont été mesurées dans des milieux urbains et des zones agricoles avoisinantes à Salaberry-de-Valleyfield (SdV) et Saint-Jean-sur-Richelieu (SJsR) pendant 12 j consécutifs en août. Un contrôle plus ciblé de l’herbe à poux a été effectué à SdV à partir de 2008 (mobilisation de différents intervenants) alors que SJsR (la ville témoin) a effectué une gestion courante de son territoire. Chaque ville était divisée en secteurs d’une superficie de 1,5 km² dans lesquels trois capteurs Rotorod par habitat urbain (résidentiel, aménagé, industriel et perturbé) étaient installés à une hauteur de 1,5 m. Un capteur était installé à une hauteur de 15 m (indicateur régional) et deux capteurs étaient localisés dans des champs (maïs et soya). Un échantillonnage journalier de 10 min h-1, répété cinq fois entre 7 h 00 et 12 h 00, était effectué. En 2007, les concentrations de pollen n’étaient pas …