G. Arsenault-Labrecque, J. Montpetit, W. Rémus-Borel et R.R. Bélanger. Centre de recherche en horticulture, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6 Le silicium (ou silice) est reconnu pour avoir plusieurs effets bénéfiques chez les plantes capables de l’absorber. Bien que son rôle dans la réduction de différents stress abiotiques et biotiques soit largement documenté, ses effets potentiels sur le soya sont peu connus car la capacité de cette plante à absorber la silice n’a jamais été clairement définie. Cette plante pourrait potentiellement bénéficier d’un apport en silice pour augmenter sa résistance à plusieurs agents pathogènes, dont Phakopsora pachyrhizi, agent de la rouille asiatique pour lequel la résistance génétique semble peu efficace. Notre projet vise donc à 1) évaluer et quantifier la déposition de silice dans les feuilles de plants de soya amendés avec de la silice, et 2) valider si cette absorption permet d’augmenter la résistance des plants à la rouille asiatique. Cinq cultivars de soya ont été utilisés afin de vérifier la manifestation de différences intervariétales. La déposition de silice a été vérifiée par analyse en microscopie par rayons X et par dosage ICP-OES, et l’intensité de la maladie a été évaluée à l’aide d’une échelle développée par Bayer CropScience. Les résultats préliminaires ont révélé une absorption différentielle entre les cultivars traités et la réaction à la maladie semble être étroitement liée à la quantité de silice trouvée dans les tissus. D.L. Benoit1, M. Leblanc2, È. Abel3 et É. Jobin4. 1Centre de recherche et de développement en horticulture, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6; 2Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), Saint-Hyacinthe (Québec), Canada J2S 7B8; 3Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6; 4Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel (CRAM), Mirabel (Québec), Canada J7N 2X8 L’objectif de cette étude est de déterminer l’impact de différents engrais verts sur la levée des mauvaises herbes l’année de l’implantation et la saison suivante. L’étude a été réalisée dans trois sites : Mirabel, l’Acadie et Saint-Bruno. Deux quadrats (0,25 m x 0,5 m) par parcelle ont été installés chaque année et la levée des mauvaises herbes a été dénombrée chaque semaine. Deux échantillons de sol par parcelle ont été recueillis et analysés (MO, % humidité) avant le semis des engrais verts, 15 j après l’enfouissement de l’engrais vert et avant le faux semis au printemps suivant. L’activité microbienne a été évaluée par la phosphatase alcaline 24 h après la collecte des échantillons. Le bilan azoté cumulatif (NO3, N total) a été mesuré par membrane anionique tous les 7 j. La levée totale des mauvaises herbes a été fonction du site et des conditions climatiques plutôt que du type de culture utilisé comme engrais vert. L’activité microbienne a été fortement influencée par le pH, les précipitations et la température du sol. L’activité microbienne n’était pas différente pour les parcelles ayant reçu ou non un engrais vert. Le trèfle rouge a apporté suffisamment de nitrate au printemps suivant son enfouissement pour entraîner un effet significatif sur la levée d’espèces nitrophiles tels le chénopode blanc, l’amarante à racine rouge et le panic capillaire. A. Bojanowski, B. Mimee et R.J. Tweddell. Centre de recherche en horticulture, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6 La tache argentée, maladie affectant le tubercule de pomme de terre, est causée par le champignon Helminthosporium solani. Avec l’apparition de souches résistantes au fongicide (thiabenzadole) habituellement utilisé pour prévenir cette maladie, plusieurs études se sont intéressées au développement d’une méthode biologique impliquant des microorganismes antagonistes. L’une d’elles a permis de montrer que les …