Profil scientifiqueScientific Profile

Le Réseau-pommier du QuébecThe Quebec Apple Network[Notice]

  • Gérald Chouinard,
  • Vincent Philion et
  • Daniel Cormier

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  • Gérald Chouinard
    Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, Saint-Hyacinthe (Québec), Canada J2S 7B8

  • Vincent Philion
    Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, Saint-Hyacinthe (Québec), Canada J2S 7B8

  • Daniel Cormier
    Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, Saint-Hyacinthe (Québec), Canada J2S 7B8

En 1912 était créée la toute première station de recherche pomicole au Québec. Cette station du ministère de l’Agriculture du gouvernement du Canada, d’abord localisée à Covey Hill, a été transférée à Saint-Jean-sur-Richelieu et est ensuite devenue le Centre de recherche et de développement en horticulture (CRDH). S'ensuivit, en 1969, l'ouverture d’un verger expérimental à la Ferme de recherche fédérale de Frelighsburg. Quant au gouvernement du Québec, il inaugurait, en 1951, la Station de recherche en protection des vergers à Farnham. En 1975, il mettait sur pied le Réseau- pommier, qui désignait et désigne toujours le regroupement des intervenants de la recherche, du développement et du transfert technologique de la protection des vergers de pommiers au Québec. Depuis sa création, le Réseau chapeaute un « réseau » de vergers pilotes et coordonne la production et la diffusion des avertissements phytosanitaires du pommier. Ces derniers ont servi de modèle pour l'actuel Réseau d'avertissements phytosanitaires dans plusieurs autres cultures. En 1990, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) fermait la station de Farnham et il concentrait ses activités en protection des vergers à son Centre de recherche en protection des cultures de Saint-Hyacinthe. En 1996, le CRDH voyait son mandat national officiel en production fruitière transféré dans d'autres régions du Canada. Parallèlement, le gouvernement du Québec privatisait ses centres de recherche (1998) et confiait le mandat du Réseau-pommier à l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA). En 2003, l'IRDA mettait sur pied un site de recherche et développement (R&D) pomicole en signant une entente renouvelable de 10 ans avec la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Cette entente vise le développement et la démonstration de la production pomicole intégrée ainsi que la gestion environnementale du verger du parc national du Mont-Saint-Bruno, qui devenait ainsi le verger de R&D et de transfert technologique du Réseau-pommier. Si l'on considère les secteurs primaire, secondaire et tertiaire impliqués, la production de pommes est la principale production fruitière du Québec et génère une activité économique annuelle d'environ 60 millions de dollars. En raison des exigences du marché pour un fruit sans imperfections et de la forte pression exercée par le grand nombre d'insectes et de maladies qui affectent la pomme (98 % des fruits sont endommagés en l'absence d'interventions dans le sud-ouest du Québec), le pomiculteur doit avoir recours au programme de phytoprotection le plus complexe et le plus coûteux qui soit pour une production végétale québécoise. Malgré les produits antiparasitaires utilisés chaque année et leurs impacts, les ennemis du pommier causent jusqu'à 5 % en moyenne de dégâts à la récolte dans les vergers commerciaux, provoquant une perte d'environ 1 million de dollars aux producteurs québécois. Le Réseau-pommier est le centre névralgique du Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) du pommier du MAPAQ. À ce titre, il assure un lien constant entre les différents intervenants dans le domaine de la protection des vergers. Les activités du Réseau visent la protection des rendements, de la qualité, de l’environnement et de la santé humaine. Ses domaines d'activités touchent principalement la R&D en entomologie, en malherbologie et en phytopathologie ainsi que le transfert des connaissances vers les conseillers en pomiculture et les producteurs eux-mêmes. Les activités réalisées par les membres du Réseau et les collaborateurs externes mènent à l’élaboration de stratégies de lutte intégrée à faible impact environnemental, incluant la lutte biologique, la lutte physique et l'utilisation optimale des pesticides. Le Réseau contribue au développement de programmes de lutte intégrée et de production fruitière intégrée (PFI). Les composantes du Réseau-pommier sont :Le Groupe d'experts en protection du pommier; Le verger du …