Résumés
Abstract
Apple scab is the single most important disease of apple in Canada and the most costly to control. Failure to control apple scab results in severe yield losses and a reduction in market value of harvested fruits. Currently, the strategy to control apple scab relies on multiple applications of fungicides. These sprays are a significant cost to growers and the indirect environmental impact may be substantial. Reliance on fungicides can be reduced by the integration of non-fungicidal control measures that include genetic, physical, and biological approaches. Recommendations for chemical control of apple scab are often based on the highly susceptible cultivar McIntosh. This was justified because up to 60 to 70% of orchards in northeastern North America were planted with this cultivar. Today, the situation is changing as more and more growers are planting new cultivars, some of which are less susceptible to apple scab. A change in the recommendations to account for cultivar susceptibility could result in a reduction in the number of fungicide applications required. In addition, there has been long-standing research on resistant cultivars, but none of the scab-resistant cultivars have been widely accepted. However, with new molecular techniques to identify and locate the resistance genes, there is potential for progress on this front. Furthermore, fungicide applications for primary infections can be delayed if the number of ascospores is reduced after fall treatments that include leaf shredding, the application of biological control agents, or urea. These methods are preventive and can be integrated into existing management programs. However, the integration of all or some of these methods is more complex than simply the use of fungicides. Nevertheless, integrated management of apple scab may prove more sustainable on a long-term basis, mainly because it does not depend on the use of a single method. Hence the risk of the development of fungicide resistance in the pathogen population is reduced.
Résumé
Au Canada, la tavelure est la plus importante des maladies du pommier et la plus coûteuse à réprimer. Un échec dans le contrôle de la tavelure se traduira par une baisse de rendement importante et une diminution de la valeur marchande des fruits. La lutte contre la tavelure est essentiellement basée sur l'application de fongicides. Ces applications répétées de fongicides contribuent à l'augmentation des coûts de production et peuvent avoir un impact indirect sur l'environnement. La dépendance envers les fongicides pourrait être réduite par l'intégration de mesures alternatives aux fongicides, incluant des méthodes génétiques, physiques et biologiques. Les recommandations pour la lutte chimique sont souvent basées sur des études faites avec le cultivar McIntosh qui est très sensible à la tavelure. Ces recommandations étaient justifiées par la présence de 60 à 70 % de ce cultivar dans le nord-est de l'Amérique du Nord. Toutefois, cette situation change dans la mesure où les producteurs plantent de plus en plus de cultivars moins sensibles. L'adaptation de ces recommandations en tenant compte de la sensibilité moindre de certains cultivars permettrait de réduire le nombre d'applications de fongicides. Malheureusement, la recherche sur le développement de cultivars résistants n'a pas donné les résultats escomptés. Toutefois, les nouveaux outils moléculaires peuvent servir à identifier et localiser les gènes de résistance et ainsi permettre une percée importante dans le développement de cultivars résistants. De plus, les applications de fongicides faites au printemps pour réprimer les infections primaires, peuvent être retardées à la suite de traitements d'automne incluant le broyage des feuilles et l'application d'agents de lutte biologique ou d'urée. Ces mesures sont préventives et peuvent s'intégrer dans les programmes de lutte actuels. Toutefois, l'usage de ces mesures est plus complexe que de simples applications de fongicides. Par contre, la lutte intégrée contre la tavelure est plus durable dans la mesure où elle ne dépend pas d'une seule méthode de contrôle et parce qu'elle permet de réduire les risques de développement de résistance aux fongicides dans la population de l'agent pathogène.