Volume 83, numéro 1, 2002
Sommaire (4 articles)
Review Article / Article de synthèse
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A review of non-fungicidal approaches for the control of apple scab
O. Carisse et M. Dewdney
p. 1–29
RésuméEN :
Apple scab is the single most important disease of apple in Canada and the most costly to control. Failure to control apple scab results in severe yield losses and a reduction in market value of harvested fruits. Currently, the strategy to control apple scab relies on multiple applications of fungicides. These sprays are a significant cost to growers and the indirect environmental impact may be substantial. Reliance on fungicides can be reduced by the integration of non-fungicidal control measures that include genetic, physical, and biological approaches. Recommendations for chemical control of apple scab are often based on the highly susceptible cultivar McIntosh. This was justified because up to 60 to 70% of orchards in northeastern North America were planted with this cultivar. Today, the situation is changing as more and more growers are planting new cultivars, some of which are less susceptible to apple scab. A change in the recommendations to account for cultivar susceptibility could result in a reduction in the number of fungicide applications required. In addition, there has been long-standing research on resistant cultivars, but none of the scab-resistant cultivars have been widely accepted. However, with new molecular techniques to identify and locate the resistance genes, there is potential for progress on this front. Furthermore, fungicide applications for primary infections can be delayed if the number of ascospores is reduced after fall treatments that include leaf shredding, the application of biological control agents, or urea. These methods are preventive and can be integrated into existing management programs. However, the integration of all or some of these methods is more complex than simply the use of fungicides. Nevertheless, integrated management of apple scab may prove more sustainable on a long-term basis, mainly because it does not depend on the use of a single method. Hence the risk of the development of fungicide resistance in the pathogen population is reduced.
FR :
Au Canada, la tavelure est la plus importante des maladies du pommier et la plus coûteuse à réprimer. Un échec dans le contrôle de la tavelure se traduira par une baisse de rendement importante et une diminution de la valeur marchande des fruits. La lutte contre la tavelure est essentiellement basée sur l'application de fongicides. Ces applications répétées de fongicides contribuent à l'augmentation des coûts de production et peuvent avoir un impact indirect sur l'environnement. La dépendance envers les fongicides pourrait être réduite par l'intégration de mesures alternatives aux fongicides, incluant des méthodes génétiques, physiques et biologiques. Les recommandations pour la lutte chimique sont souvent basées sur des études faites avec le cultivar McIntosh qui est très sensible à la tavelure. Ces recommandations étaient justifiées par la présence de 60 à 70 % de ce cultivar dans le nord-est de l'Amérique du Nord. Toutefois, cette situation change dans la mesure où les producteurs plantent de plus en plus de cultivars moins sensibles. L'adaptation de ces recommandations en tenant compte de la sensibilité moindre de certains cultivars permettrait de réduire le nombre d'applications de fongicides. Malheureusement, la recherche sur le développement de cultivars résistants n'a pas donné les résultats escomptés. Toutefois, les nouveaux outils moléculaires peuvent servir à identifier et localiser les gènes de résistance et ainsi permettre une percée importante dans le développement de cultivars résistants. De plus, les applications de fongicides faites au printemps pour réprimer les infections primaires, peuvent être retardées à la suite de traitements d'automne incluant le broyage des feuilles et l'application d'agents de lutte biologique ou d'urée. Ces mesures sont préventives et peuvent s'intégrer dans les programmes de lutte actuels. Toutefois, l'usage de ces mesures est plus complexe que de simples applications de fongicides. Par contre, la lutte intégrée contre la tavelure est plus durable dans la mesure où elle ne dépend pas d'une seule méthode de contrôle et parce qu'elle permet de réduire les risques de développement de résistance aux fongicides dans la population de l'agent pathogène.
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Enzymatic activity of Cyathus olla during solid state fermentation of canola roots
T.C. Shinners-Carnelley, A. Szpacenko, J.P. Tewari et M.M. Palcic
p. 31–40
RésuméEN :
Cyathus olla, a bird's nest fungus, is being studied as a biological control agent of stubble-borne diseases of canola. Our objectives in this study were to detect and identify plant cell wall degrading enzymes produced by C. olla during solid state fermentation of canola roots. We identified laccase and manganese peroxidase in both 1- and 4-week incubations, and aryl-alcohol oxidase was detected following 4 weeks of incubation. Crude buffer extracts were assayed for cellulases and polygalacturonase, but only the latter was detected. We conclude that C. olla has enzymes to degrade lignin and that it may have use as an inoculant to accelerate stubble decomposition.
FR :
Le Cyathus olla, une nidulaire, est étudié comme agent de lutte biologique contre les maladies du canola véhiculées par le chaume. Dans cette étude, notre but est de détecter et d'identifier des enzymes produites par le C. olla lors de la fermentation, en milieu solide, de racines de canola et capables de dégrader les parois cellulaires de plantes. Nous avons trouvé des activités laccase et manganèse peroxydase après 1 et 4 semaines d'incubation, et une activité aryl alcool oxydase après 4 semaines d'incubation. Des extraits bruts dans du tampon ont été testés pour la présence de cellulases et de polygalacturonase, mais seulement la polygalacturonase a été détectée. Nous en concluons que le C. olla possède des enzymes pour dégrader la lignine et qu'il pourrait être utilisé comme inoculant pour accélérer la décomposition du chaume.
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Invasion and reproduction by rootlesion nematode (Pratylenchus penetrans) differs among selected lines of red clover (Trifolium pratense)
Y.A. Papadopoulos, J. Kimpinski, K.B. McRae, B.R. Christie, C.E. Gallant et S.A.E Fillmore
p. 41–45
RésuméEN :
Eighteen cultivars and breeding lines of red clover (Trifolium pratense) were evaluated in a greenhouse study for their relative response to inoculation by the root-lesion nematode (Pratylenchus penetrans). The incidence of plants invaded and the nematode concentration in the roots were generally related but not always. One cultivar (Florex) had a low incidence of plants being invaded, but a high concentration of nematodes in the roots of invaded plants. Three entries (CRS 15, CRS 5, and CRS 11) displayed a low incidence of plants being invaded and a low concentration of nematodes in the root. One cultivar, AC Kingston, was judged to be highly susceptible, while the remaining entries had differing invasion incidences and differing concentrations of root-lesion nematodes in the roots.
FR :
Dans une étude en serre, les réponses relatives à l'inoculation par le nématode des lésions racinaires (Pratylenchus penetrans) ont été évaluées pour dix-huit cultivars et lignées pour l'amélioration du trèfle rouge (Trifolium pratense). La fréquence d'envahissement des plantes et la concentration des nématodes dans les racines étaient généralement correlées, mais il y avait des exceptions. La fréquence d'envahissement des plantes était faible pour un cultivar (Florex), mais la concentration des nématodes dans les racines des plantes envahies était élevée. Trois des plantes testées (CRS 15, CRS 5 et CRS 11) avaient une faible fréquence d'envahissement et une faible concentration de nématodes dans les racines. Un cultivar, AC Kingston, a été évalué comme étant très sensible, alors que la fréquence d'envahissement et la concentration des nématodes dans les racines variaient pour les autres plantes testées.