Résumés
Abstract
Interest in more rational and objective approaches to weed management has increased considerably in Canada and elsewhere. Cost/benefit issues, environmental concerns, and the development of weed resistance to herbicides have cast doubt on the rationality and sustainability of prophylactic herbicide use. The concept of an economic threshold for weeds and the broader concept of integrated weed management have considerable potential as practical agronomic tools in Canadian crop production Systems. A large number of experiments have been conducted to determine the impact of weeds on crop yield, but the models developed from these studies have been put to little practical use. Constraints to the practical implementation of these concepts include a lack of realistic sampling procedures to assess the impact of weeds on crops over large areas, and a lack of information on the long-term implications of seed production by uncontrolled weeds. Weed ecologists conducting weed interference experiments should define their objectives better, and should provide guidelines on how their findings can be used at the farm level. Emphasis should be placed on the effects of the crop on the weed rather than the weed on the crop. There is also a need for greater coordination of research activities among weed ecologists. The establishment of standard protocols for long-term studies across locations and years would enhance the relevance and precision of weed interference models, and lead to the development of user- friendly decision support Systems specifically adapted to aiding rational weed management decisions in Canadian crop production Systems. The development of such Systems will be essential to the implementation of weed thresholds and integrated weed management.
Résumé
L'intérêt pour des approches de lutte contre les mauvaises herbes plus ration nelles et objectives s'est considérablement accru au Canada et ailleurs. Les questions de coût/bénéfices, les préoccupations environnementales et le développement de la résistance aux herbicides ont semé le doute sur la pertinence et la possibilité de poursuivre l'utilisation préventive des herbicides. Le concept de seuil d'intervention économique pour les mauvaises herbes et le concept plus large de lutte intégrée présentent un potentiel important comme outils agronomiques pratiques dans les systèmes de production canadiens. Un grand nombre d'expériences ont été menées afin de déterminer l'impact des mauvaises herbes sur le rendement des cultures, mais les modèles développés à partir de ces études ont été peu mis en pratique. Les contraintes à la mise en pratique de ces concepts comprennent l'absence de protocoles d'échantillonnage réalistes afin de déterminer l'impact des mauvaises herbes sur les cultures sur de vastes étendues, ainsi qu'un manque de renseignements sur les implications à long terme de la production de graines par les mauvaises herbes non contrôlées. Les malherbologistes qui mènent des expériences sur l'interférence causée par les mauvaises herbes devraient mieux définir leurs objectifs et devraient fournir des directives sur la façon dont leurs résultats peuvent être utilisés à la ferme. L'accent devrait être placé sur l'effet des cultures sur les mauvaises herbes plutôt que sur l'effet des mauvaises herbes sur les cultures. Une meilleure coordination des activités de recherche des malherbologistes s'impose. La mise en place de protocoles standards pour les études à long terme entre les sites et les années augmenterait la pertinence et la précision des modèles d'interférence, et pourrait conduire au développement de systèmes d'aide à la décision conviviaux et adaptés spécifiquement à la prise de décisions rationnelles de lutte contre les mauvaises herbes dans les systèmes canadiens de production des cultures. Le développement de tels systèmes sera essentiel à la mise en place de seuils d'intervention et de méthodes de lutte intégrée contre les mauvaises herbes.
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