Résumés
Abstract
An overview of biological control programs against forest insect pests is presented with emphasis on Canadian case histories. The work is examined in the context of conservation, introduction, and augmentation (environmental manipulation and inoculative and inundative release) of insect natural enemies, specifically parasitoids. Historically, studies have concentrated on introductions of exotic parasitoids for control of introduced pests where a number of successes have been recorded. More recent work has entailed inoculative and inundative releases of parasitoids against native pests in an attempt to establish new host-parasitoid relationships to reduce pest populations. These have had limited success and are still being explored by Canadian researchers. Current strategies for using natural enemies are inundative release of native species against native pests and conservation of native parasitoids through selective insecticide timing and forest manipulation. Future directions in biological control programs will include these approaches with increased emphasis on biotechnology and the genetic selection or manipulation of 'desired strains' for release. Continued ecological studies will be essential to ensure a more complete understanding of the interaction between these 'selected parasitoids' and the forest/tree parameters which will influence their success (tri-trophic interactions). These parameters, such as tree vigour (pest resistance), spatial distribution and diversity, will also be targeted for selection to improve the effect of insect natural enemies in the forest environment.
Résumé
Nous présentons un survol des programmes de lutte biologique envers les insectes forestiers en mettant l'accent sur des cas canadiens. Ces travaux de recherche sont examinés dans le contexte de la conservation, de l'introduction et de l'augmentation (par manipulation de l'environnement et lâchers inoculants et massifs) des ennemis naturels, et plus spécifiquement des parasitoïdes. Historiquement les études ont porté sur l'introduction de parasitoïdes exotiques pour la lutte aux insectes nuisibles introduits, un certain nombre de ces travaux ayant été fructueux. Des travaux plus récents ont consisté en des lâchers inoculants et massifs de parasitoïdes contre des insectes indigènes afin d'établir de nouvelles relations hôte-parasitoïde dans le but de réduire les populations d'insectes indésirables. Ces nouvelles techniques n'ont démontré que des résultats limités et les recherches se poursuivent dans cette voie. Les stratégies actuelles d'utilisation d'ennemis naturels sont le lâcher massif d'espèces indigènes contre des espèces nuisibles indigènes et la conservation des parasitoides indigènes par des applications sélectives d'herbicides et la gestion des forêts. Les prochaines avenues pour les programmes de lutte biologique incluront ces approches en plaçant l'accent sur les biotechnologies et la sélection génétique ou la manipulation de lignées recherchées pour les lâchers. Des études écologiques continues seront essentielles à l'obtention d'une meilleure compréhension des interactions entre ces parasitoïdes sélectionnés et les données forêt-arbre qui influenceront leur succès (interaction tritrophique). Ces données, à savoir la vigueur de l'arbre (résistance aux insectes), distribution spatiale et diversité, seront aussi visées pour la sélection afin d'améliorer l'impact des ennemis naturels des parasites dans l'environnement forestier.