Résumés
Résumé
La place de la pensée islamique médiévale dans la genèse de la philosophie de Spinoza a fait l’objet de très peu de recherches. On avait pourtant compris très tôt, à commencer par Leibniz, les solides attaches de celle-ci avec la pensée judéo-arabe. Cela n’entame pas le moindrement son originalité. Bien au contraire, Hegel en fait la condition de toute entreprise philosophique. Et l’islam, malgré l’évidente antipathie que lui porte Spinoza, pourrait y trouver comme un dialogue avec lui-même.
Abstract
Few studies had been devoted to the part of Islamic thought in the genesis of Spinoza’s philosophy. But it was nevertheless known (since Leibniz) that it was somehow indebted to Jews and Arabs of Middle Age, even if it remains a very original philosophy and the condition of any philosophizing (Hegel). So, in spite of the obvious antipathy carried by Spinoza against it, islam could even find in his philosophy as a kind of dialogue with itself.