Résumés
Résumé
L’oeuvre de Theodor W. Adorno, et plus particulièrement sa Théorie esthétique, témoigne de sa défense soutenue de l’art moderne. Toutefois, dans le cadre de ses réflexions, on ne doit pas oublier qu’elle comporte également une dimension critique. Sa polémique à propos du jazz, par exemple, est devenue célèbre. Par contraste, sa critique de la peinture monochrome demeure relativement inconnue. Ce texte propose d’abord d’esquisser les éléments de celle-ci afin de tester ensuite ses limites en analysant une oeuvre monochrome d’Yves Klein: IKB 79.
Abstract
Theodor W. Adorno’s defence of modern art in Aesthetic Theory and other writings is well known, as is his scathing attack on jazz. Less well known is his critique of monochromatic painting. This article first sketches the stakes and terms of this critique in relation to Clement Greenberg’s dismissal of much monochromatic or near-monochromatic painting, before moving on to an analysis of Adorno’s position. For the purposes of this analysis, Yves Klein’s IKB 79 serves as a test case.