Résumés
RÉSUMÉ
Une forme d'art comprend-elle le critère de son acceptation ou de son rejet par la société dans laquelle elle prend forme? Le public auquel une oeuvre d'art s'adresse possède-t-il la compétence de faire l'exploration qu'elle lui propose? La Lettre à d'Alembert sur les spectacles de Rousseau et la Conférence de Schiller : « Was kann eine gute stehende Schaubùhne eigentlich wirken ? » donnent chacune réponse à ces deux questions par la caractérisation d'une manière de sentir et d'agir propre aux protagonistes du domaine esthétique. Je propose d'examiner si les principes sur lesquels l'un appuie sa condamnation de la représentation théâtrale, l'autre son apologie de l'efficace de la scène, ont leur source et leur valeur dans l'expérience du plaisir du théâtre.
ABSTRACT
Does a kind of art hold in itself the criterion of its acceptance or of its reject by the society in which it takes shape ? Is the public to whom a work of art is aimed enabled to make the exploration it suggests to him ? The Lettre à d'Alembert sur les spectacles by Rousseau and the lecture of Schiller: "Was kann eine gute stehende Schaubùhne eigentlich wirken?" give each one answer to both questions by the caractérisation of a way of feeling and working proper to aesthetic protagonists. I suggest to examine if the principles on which lay the reproof of the theatrical representation by Rousseau and the justification of the stage's efficacious by Schiller stem from and are worth according to the experience of theatrical enjoyment.