Résumés
Résumé
Ma communication se propose de vérifier si, et jusqu’à quel point, dans le domaine particulier de la religion populaire canadienne-française, on peut appliquer les mêmes hypothèses aux rapports entre le centre et les marges que l’on applique dans les autres domaines de la culture populaire. En ce qui concerne la religion, en effet, la dynamique autogène de l’évolution culturelle est entravée par l’intervention massive d’une autorité ecclésiastique qui modifie, favorise ou censure à son gré, avec un poids auquel il est difficile de résister. On pourrait même se demander si, dans le domaine de la religion populaire, le schéma ne serait pas renversé par rapport aux autres domaines de la culture : cette religion se maintient fortement en France, et elle s’effiloche jusqu’à disparaître, ou presque, au Québec et en Acadie. Plusieurs variables, par ailleurs, viennent modifier un tel tableau. Il faut d’abord distinguer entre religion populaire en tant que « christianisme popularisé » et religion populaire en tant que forme originale de symbiose entre christianisme et cultures ethniques. Il faut aussi différencier l’action du clergé non seulement selon les temps et les lieux, mais selon les diverses thématiques : depuis toujours, en effet, la pastorale chrétienne distingue entre ce qui est prescrit et ce qui est suggéré, ce qui est déconseillé et ce qui est défendu. Il se peut aussi que la religion populaire se soit maintenue dans une existence souterraine, avec une vitalité que nos sources ne nous permettent pas d’apprécier pleinement.
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Parties annexes
Note biographique
Pietro Boglioni est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal. Son domaine de spécialisation est l’histoire du christianisme antique et médiéval, dans une perspective d’anthropologie religieuse et d’ethnologie historique : religion populaire, vies et cultes des saints, miracles — domaines dans lesquels il a publié de nombreuses recherches. Ses dernières publications sont Le petit peuple dans la société de l’Occident médiéval – Terminologies, perceptions, réalités – Actes du Congrès international de Montréal (18–23 octobre 1999), avec Robert Delort et Claude Gauvard (Paris, Publications de la Sorbonne, 2002) et Le Da Vinci Code – L’histoire, le roman, les questions (Montréal, Médiaspaul, 2006). Ses prochaines publications seront intitulées Balade insolite dans l’histoire des papes (Montréal, Médiaspaul, 2009) et Le diable à Wedgeport – Possessions diaboliques et exorcismes populaires en Acadie au début du xixe siècle (2010).
Notes
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[1]
Micheline Laliberté, « La religion populaire en France à la fin du Moyen-Âge : fécondité et limites d’une catégorie historiographique », thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, 1999, ix-402 p.
-
[2]
Giuseppe De Rosa, La religione popolare : storia, teologia, pastorale, Roma, Edizioni Paoline, 1981, p. 83.
-
[3]
Id., p. 42 et p. 58, n. 8.
-
[4]
Voir Jean-Claude Schmitt, « “Religion populaire” et culture folklorique », Annales, ESC, vol. 31, 1976, p. 944.
-
[5]
Jacques Le Goff, « Le christianisme médiéval en Occident du Concile de Nicée (325) à la Réforme (début du 16e s.) », dans Encyclopédie de la Pléiade, Histoire des religions, vol. ii, Paris, Gallimard, 1972, p. 749.
-
[6]
J. Kłoczowski, « Du Moyen-Âge aux Lumières », dans La religion populaire – Colloque international du CNRS, Paris, 17–19 octobre 1977, organisé par G. Dubosq, B. Plongeron et D. Robert, Paris, Éditions du CNRS, 1979, p. 211–220.
-
[7]
Benoît Lacroix et Jean Simard (dir.), Religion populaire, religion de clercs?, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1984, 444 p.
-
[8]
Guy Laperrière, « Religion populaire, religion de clercs? Du Québec à la France, 1972–1982 », dans Benoît Lacroix et Jean Simard (dir.), Religion populaire, religion de clercs, op. cit., p. 21–22.
-
[9]
Benoît Lacroix, La foi de ma mère, Saint-Laurent, Bellarmin, 1999, p. 13.
-
[10]
« En somme au Québec, la religion populaire, c’est la religion des clercs, destinée aux fidèles et consommée (ou non) par eux. Il n’y aurait pas au Québec de religion populaire autonome, il n’y aurait qu’une religion cléricale ou, plus simplement, une religion catholique hiérarchisée, où le clergé propose et où les fidèles suivent (plus ou moins) docilement. » (Guy Laperrière, op. cit., p. 22)
-
[11]
Paul Sébillot, Le paganisme contemporain chez les peuples celto-latins, Paris, O. Doin, 1908, xxvi-378 p.
-
[12]
Id., p. xviii et xx. Il ajoute : « les faits constatés étaient assez nombreux et assez concordants pour permettre d’affirmer qu’à l’aurore du 20e siècle, le paganisme était loin d’avoir disparu du monde occidental, et qu’il était encore associé à une foule de circonstances de la vie du peuple » (p. xxiv).
-
[13]
Id., p. xxxvii.
-
[14]
Pierre Saintyves, Les saints successeurs des dieux – Essais de mythologie chrétienne, Paris, Émile Nourry, 1907; Les Vierges-Mères et les naissances miraculeuses – Essai de mythologie comparée, Paris, Émile Nourry, 1908; Les reliques et les images légendaires, Paris, Émile Nourry, 1912 (sur le sang qui se liquéfie, les talismans, les reliques et statues qui tombent du ciel); En marge de la légende dorée : songes, miracles et survivances – Essai sur la formation de quelques thèmes hagiographiques, Paris, Émile Nourry, 1930. Voir Nicole Belmont,Paroles païennes, mythe et folklore : des frères Grimm à P. Saintyves, Paris, Imago, 1986, résumé dans « Folklore », Encyclopaedia universalis, vol. 9, Paris, 1995, p. 601–608.
-
[15]
Theodor Trede, Das Heidentum in der römischen Kirche – Bilder aus dem religiösen und sittlichen Leben Süditaliens, Gotha , F.A. Perthes, 1889–1891, 4 vol.
-
[16]
John H. Van Engen, « The christian Middle Ages as an historical problem », American Historical Review, vol. 91, 1986, p. 519–552.
-
[17]
La discussion est reprise par Thierry Wanegfelen, « Les masses en Occident aux 13e –17e siècles étaient-elles-vraiment chrétiennes? », Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne, vol. 101, 2000, p. 109–127.
-
[18]
Jean-Claude Schmitt, Le Saint Lévrier : Guinefort, guérisseur d’enfants depuis le xiiie siècle, Paris, Flammarion, 1979, 273 p. Ce culte est encore documenté au xxe siècle.
-
[19]
Benoît Lacroix et Madeleine Grammond, La religion populaire au Québec : typologie des sources, bibliographie sélective (1900–1980), avec la collaboration de Lucille Côté, Québec, Institut québécois de recherches sur la culture, 1985, 175 p.
-
[20]
Nive Voisine (dir.), Histoire du catholicisme québécois, tome 2 : 1 et 2 (Philippe Sylvain et Nive Voisine, Les xviiie et xixe siécles, Boréal, 1991) et tome 3 : 1 (Jean Hamelin et Nicole Gagnon, Le xxe siècle, Boréal, 1984).
-
[21]
Id., tome 3 : 1, p. 294–355; pour les passages cités, voir p. 314–315.
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[22]
Id., tome 2 : 2, p. 331–345; texte cité, p. 341.
-
[23]
Cela vaut aussi pour les monographies d’histoire diocésaine, comme celle très étoffée de Christine Hudon pour le diocèse de Saint-Hyacinthe, Prêtres et fidèles dans le diocèse de Saint-Hyacinthe, 1820–1875, Sillery, Septentrion, 1996, 469 p.
-
[24]
Serge Gagnon et René Hardy (dir.), L’Église et le village au Québec : 1850–1930 – L’enseignement des Cahiers de prônes, Montréal, Leméac, 1979, p. 11–12.
-
[25]
Gérard Bouchard (dir.), La construction d’une culture – Le Québec et l’Amérique française, avec la collaboration de Serge Courville, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval [désormais PUL], 1993, x-445 p.
-
[26]
Dans l’article de Gérard Bouchard, Josée Gauthier et Marie-Josée Huot, « Permanence et mutations dans l’histoire de la culture paysanne québécoise », id., p. 261–305. Ainsi, par exemple, « au Saguenay les rituels traditionnels de la Mi-Carême, du carnaval et de la Sainte Catherine ont conservé longtemps une grande vitalité, tandis que la Chandeleur, la Saint-Valentin et le charivari demeuraient peu pratiqués » (p. 266).
-
[27]
Gérard Bouchard, « Une nation, deux cultures – Continuités et ruptures dans la pensée québécoise traditionnelle (1840–1960) », id., p. 6.
-
[28]
Serge Gagnon et René Hardy (dir.), L’Église et le village au Québec, op. cit., 1979, 174 p.; Roger Levasseur (dir.), Loisir et culture au Québec, Montréal, Boréal, 1982, 187 p.; René Hardy et Jean Roy, « Encadrement social et mutation de la culture religieuse en Mauricie », Questions de culture, vol. 5, 1983, p. 61–78; René Hardy, Contrôle social et mutation de la culture religieuse au Québec, 1830–1930, Montréal, Boréal, 1999, 284 p.
-
[29]
Gérard Bouchard, « La religion des eudistes et les ouvriers du bassin de Chicoutimi, 1903–1930 », Protée, printemps–automne 1976, p. 31–43.
-
[30]
Id., p. 40 et 41. Voir aussi, du même auteur, « Les prêtres, les capitalistes et les ouvriers à Chicoutimi (1896–1930) », Mouvement social, vol. 112, juillet–septembre 1980, p. 6–23.
-
[31]
Ollivier Hubert, Sur la terre comme au ciel – La gestion des rites par l’Église catholique du Québec (fin 17e–mi-19e siècle), Québec, PUL, 2000, xviii-341 p.
-
[32]
Le grand éditeur des bénédictions ecclésiastiques du Moyen-Âge, Adolf Franz, évoquait dans son introduction les connivences multiples de cette littérature avec la culture folklorique ambiante : « Le développement des usages liturgiques a reçu dans ce secteur son impulsion non d’en haut, mais d’en bas... C’est justement dans le domaine des sacramentaux que le génie populaire avec ses traits particuliers, et la culture du peuple dans ses états successifs, se sont imposés » (vol. I, p. 13); voir Adolf Franz, Die Kirchlichen Benediktionen im Mittelalter, 2 vol., Fribourg/B, 1909, xxxviii-646 p. et viii-764 p. (réimpression : Graz, 1960).
-
[33]
Voir le chapitre : « Le tracé idéologique de la frontière ou l’invention superstitieuse », p. 52–58.
-
[34]
Rituel du diocèse du Québec, publié par l’ordre de Monseigneur Saint-Vallier, évêque de Québec, Paris, Chez Simon Langlois, 1703, p. 570.
-
[35]
Robert-Lionel Séguin, La civilisation traditionnelle de l’« habitant » aux 17e et 18e siècles : fonds matériel, Montréal, Fides, 1967, p. 43–45. « Plus tard, on a tenté d’y ajouter des éléments profanes, mais le clergé diocésain s’y est opposé parce que ces changements favorisaient le superstition. Cette censure ecclésiastique a contribué pour une bonne part au délaissement graduel de ces usages. » (p. 45)
-
[36]
Pierre Hurtubise, « La religiosité populaire en Nouvelle-France », dans Religion populaire, religion de clercs?, op. cit., p. 55.
-
[37]
Id., p. 58.
-
[38]
Il faudrait évoquer ici tous les grands folkloristes de l’Amérique française, dont les études constituent le substrat de notre colloque. Je songe au moins, comme exemples des traditions fort intéressantes, mais inoffensives pour la religion officielle, à Jean-Claude Dupont, Héritage d’Acadie, Montréal, Leméac, 1977, 376 p. Il en est de même pour les synthèses de Jean Du Berger et pour celle, plus modeste, de Pierre DesRuisseaux, Dictionnaire des croyances et des superstitions, Montréal, Triptyque, 1989, 225 p.
-
[39]
Jacques Gélis, « De la mort à la vie – Les “sanctuaires à répit” », Ethnologie française, vol. 11, 1981, p. 211–224, et « La mort et le salut spirituel du nouveau-né; essai d’analyse et d’interprétation du “sanctuaire à répit” (15e–19 es.) », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 31, 1984, p. 361–376.
-
[40]
François Laplantine, « “Tirer les saints” et “faire les voyages” : étude de deux pratiques rituelles dans le Bas-Berry aujourd’hui », dans La religion populaire – Colloque international du CNRS, Paris, 17–19 octobre 1977, op. cit., p. 211–220.
-
[41]
Jean Fournée, Le culte populaire des saints en Normandie – Étude générale, Paris, Société parisienne d’histoire et d’archéologie normande, 1973, 287 p.; sur un point plus limité, voir aussi « Croyances, coutumes et légendes normandes autour de l’eau », Revue de la société parisienne d’histoire et d’archéologie normandes, vol. 33, 1984, p. 1–89.
-
[42]
Voir infra note 44 et Jacques E. Merceron, Dictionnaire thématique et géographique des saints imaginaires, facétieux et substitués : en France et en Belgique francophone, du Moyen-Âge à nos jours – Traditions et dévotions populaires, littérature, argot. Suivi d’un répertoire raisonné des dévotions et patronages par calembour, Paris, Éditions du Seuil, 2002, 1228 p. (avec une inépuisable bibliographie sur notre sujet, p. 1157–1202).
-
[43]
Denise Rodrigue, Le cycle de Pâques au Québec et dans l’Ouest de la France, Québec, PUL, 1983, x-334 p. On y trouve un folklore chrétien fort riche, sans doute, mais fort domestiqué. Ce côté « orthodoxe » est souligné dans la Préface par Benoît Lacroix : « Tous les Canadiens français des 17e et 18e siècles observaient le temps à la manière de leurs ancêtres catholiques de l’Ouest de la France : ils continuaient les mêmes traditions comme ils s’inspiraient des mêmes rituels, des mêmes catéchismes et des mêmes cérémonies ». Voir aussi Anne-Marie Desdouits,La vie traditionnelle au pays de Caux et au Canada français : le cycle des saisons, Québec, PUL, 1987, xv-439 p.
-
[44]
Je rappellerai quelques titres, sans alourdir une bibliographie facile à compléter : Marcelle Bouteiller, Sorciers et jeteurs de sorts, Paris, Plon, 1958; id., Médecine populaire d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Maisonneuve et Larose, 1966; Marc Leproux, Médecine, magie et sorcellerie, préface d’Arnold van Gennep, Paris, 1954; id., Dévotions et saints guérisseurs – Contributions au folklore charentais, Paris, PUF, 1957; Alban Bensa, Les saints guérisseurs du Perche-Gouët – Espace symbolique du Bocage, Paris, Musée de l’homme, 1978.
-
[45]
Patrick J. Geary, « L’humiliation des saints », Annales, ESC, vol. 34, n˚ 1, 1979, p. 27–42.
-
[46]
Pietro Boglioni et Gérald C. Boudreau, « “Du temps de la cadi” – Possessions diaboliques et exorcismes populaires en Acadie au début du 19e siècle », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 60, n˚ 4, 2007, p. 487–515.
-
[47]
Id., p. 493 : « Ayant reconnu de vous par les envoyes que nous avons commis un crimme en agissant de la sorte nous en demandons tous pardont a Dieu d’un coeur sincère. Maintenant nous voulont savoirs de vous quel est notre devoirs… nous soumettant a tous ce qu’il faudra faire pour cela afin d’attirer la bénédiction de Dieu sur nous. »
-
[48]
Hélène Laforce, Histoire de la sage-femme dans la région de Québec, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1985, « Le paradoxe obstétrical : un univers médical encadré par les clercs », p. 25–37; et « L’intervention du prêtre au coeur de l’événement de la naissance », p. 38–45. Voir d’autres éléments dans Jean-Philippe Gagnon, Rites et croyances de la naissance à Charlevoix, Montréal, Leméac, 1979, 150 p.
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[49]
Id., p. 44.
-
[50]
Voir en particulier de Benoît Lacroix, La religion de mon père [désormais Lacroix, RMP], Montréal, Bellarmin, 1986, 306 p., et La foi de ma mère [désormais Lacroix, FMM], Saint-Laurent, Bellarmin, 1999, 551 p.
-
[51]
Lacroix, FMM, p. 278–279, 291, 397.
-
[52]
Id., p. 186.
-
[53]
Id., p. 203.
-
[54]
Lacroix, RMP, p. 258.
-
[55]
L’association avec la fête de Pâques a peut-être permis une plus grande tolérance de cette pratique, qui comporte des composantes frappantes d’une sorte de divinisation de la nature : voir Denise Rodrigue, op. cit., p. 239–244.
-
[56]
Jean-Pierre Pichette, Le guide raisonné des jurons : langue, littérature, histoire et dictionnaire de jurons, Montréal, Quinze, 1980, 305 p. René Hardy, par ailleurs, semble suggérer que les formes concrètes du blasphème dans la culture du Québec pourraient être moins une « résistance » des anciennes formes, héritées de la France, qu’une création nouvelle, en réaction à l’excessive pression du clergé et à sa religion axée sur les sacrements : voir « Le Blasphème comme protestation symbolique », dans Contrôle social et mutation de la culture religieuse au Québec, 1830–1930, Montréal, Boréal, 1999, p.189–208.
-
[57]
Lacroix, RMP, p. 19.
-
[58]
Lacroix, FMM, p. 269.
-
[59]
Id., p.191.
-
[60]
Lacroix, RMP, p. 27.
-
[61]
Voir Lacroix, FMM, p. 278–280.
-
[62]
Id., p. 393. Mais voir tout le passage « La foi de mon père », p. 392–393.
-
[63]
Lacroix, RMP, p. 19.
-
[64]
Lacroix, FMM, p. 193.
-
[65]
Id., p. 197.
-
[66]
Id., p. 228.
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[67]
Mandement de monseigneur Hubert, du 9 juin 1793, dans Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec, publiés par H. Têtu et C.-O. Gagnon, Québec, Côté, vol. ii, p. 456.
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[68]
Mandement de monseigneur Plessis, du 25 avril 1808, dans Mandements, op. cit., vol. iii, p. 35–36
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[69]
Circulaire au clergé du cardinal Taschereau, du 1er juin 1872, dans Mandements, op. cit., vol. v, p. 118.
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[70]
Id., p. 117.