Résumés
Abstract
More than 2,000 combatant POWs, EMS, and Civilian Internees were interned at Camp 100 in Neys Ontario during the Second World War. Camp 100 evolved as the war progressed and as the Department of National Defence adapted its internment operations. The camp was established to simply hold POWs until the end of the war, but over the years, continued to improve its facilities and, eventually, provided prisoners with an array of recreational and educational opportunities to both keep themselves occupied and help prepare themselves for post-war life. The camp was one of the few to hold combatant POWs, EMS, civilian internees, and Japanese-Canadian internees. It therefore provides an excellent case study for Canada’s attempt to treat POWs humanely. The camp’s final wartime stage as a “Black” camp reveals how Canada attempted to solve the problem of what to do with its thousands of pro-Nazi POWs. Although re-education measures were met with varied success, they were the beginnings of converting former enemies into future allies.
Résumé
Plus de 2 000 prisonniers de guerre combattants, marins marchands ennemis et internés civils ont été internés au Camp 100 à Neys, en Ontario, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Camp 100 a évolué au fur et à mesure que la guerre progressait et que le ministère de la Défense nationale adaptait ses opérations d’internement. Le camp a été établi pour simplement détenir les prisonniers de guerre jusqu’à la fin de la guerre, mais au fil des ans, il a continué à améliorer ses installations et, finalement, a offert aux prisonniers un éventail de possibilités récréatives et éducatives pour les occuper et les aider à se préparer à la vie d’après-guerre. Le camp était l’un des rares à accueillir des prisonniers de guerre combattants, des marins marchands ennemis, des internés civils et des internés nippo-canadiens. Il constitue donc une excellente étude de cas sur les efforts déployés par le Canada pour traiter les prisonniers de guerre avec humanité. L’étape finale du camp en tant que camp “noir” révèle comment le Canada a tenté de résoudre le problème du sort de ses milliers d’internés pro-nazis. Bien que les mesures de rééducation aient connu un succès variable, elles constituaient le début de la conversion d’anciens ennemis en futurs alliés.
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Parties annexes
Biographical note
Michael O’Hagan’s primary interest is the internment of prisoners of war in Canada. including German POW labour projects in Canada during the Second World War, war art, and the interactions of these POWs with Canadians and the natural environment.