EN :
In 1936 George Drew, future Premier of Ontario, was greatly concerned that a false and very dangerous impression of the Russian experiment in government was being spread in Ontario. So he traveled to Russia in 1937 where he confirmed his preconceived ideas with first-hand observation. For him, toleration of domestic communism could lead either to the horrors of Stalin’s USSR or to the fascism of Hitler or Mussolini. Canada’s best option, he felt, was to follow Britain in ending partisan politics and establishing a “National Government.” Thus, in the 1930s, he worked, unsuccessfully, to create coalition governments in Toronto and Ottawa. This article concludes that the lens through which Drew viewed the USSR can be reversed to gain insight into the Canadian political culture of which he was a part. The right-wing solutions that Drew advocated were conveyed to the public through international comparison and analogy based on Drew’s eye-witness account of his European tour.
FR :
En 1936, bien avant de devenir premier ministre de l’Ontario, George Drew était fort préoccupé par le sentiment qui se répandait en Ontario envers le système expérimental du gouvernement russe. Craignant la fausseté et les dangers potentiels de cette idéologie, il effectua, en 1937, un voyage en Russie, lors duquel il confirma ses appréhensions. Selon lui, la tolérance du communisme domestique pouvait mener soit aux horreurs de l’URSS de Staline, soit au fascisme d’Hitler et de Mussolini. La meilleure option pour le Canada était d’imiter la Grande-Bretagne et de mettre fin aux politiques partisanes pour établir un « gouvernement national ». Il tenta donc, à la fin des années 30, de créer un gouvernement de coalition à Toronto et à Ottawa, mais sans succès. Les solutions de droite de Drew étaient transmises au public par les comparaisons et les analogies internationales basées sur sa propre expérience lors de sa tournée européenne. Cet article conclut qu’en examinant l’attitude de Drew envers L’URSS, il est possible de mieux comprendre le climat politique canadien auquel il appartenait.