Résumés
Abstract
This study seeks to reassess the notion that German-Canadians in Ontario were “silent victims” during the Second World War by exploring the wartime experience and memory of German-Canadian Lutheran congregations in Oxford and Waterloo Counties. Far from silent, Lutheran pastors initiated several strategies to ensure their congregants did not face discrimination and internment as they had during the First World War. These strategies encompassed several reforms, including eliminating German language church services and embracing English-Canadian symbols and forms of post-war commemoration. However, these reforms were often met with resistance and ambivalence by their congregations, thereby creating a conversation within the German-Canadian Lutheran community on how to reconcile its Germanic and Lutheran heritage with waging a patriotic war. While previous studies have primarily focused on identity loss, this study suggests that the debates that occurred within these Lutheran churches were representative of the community’s German-Canadian hyphenated identity.
Résumé
Nous cherchons à réévaluer l’idée que les Germano-Canadiens de l’Ontario ont été des « victimes silencieuses » pendant la Seconde Guerre mondiale, en examinant les expériences et les souvenirs des congrégations luthériennes germano-canadiennes dans les comtés d’Oxford et de Waterloo. Loin de rester silencieux, les pasteurs luthériens ont adopté plusieurs stratégies pour protéger leurs ouailles contre la discrimination et l’internement qu’ils avaient subis pendant la Première Guerre mondiale. Parmi ces stratégies nous trouvons des réformes telle l’élimination dans les églises des offices en langue allemande et, après la guerre, l’adoption de symboles et autres formes de commémoration anglo-canadiennes. Ces réformes ont souvent rencontré la résistance et l’ambivalence des congrégations, ce qui a provoqué un débat sur la meilleure façon de concilier l’héritage germanique et luthérien avec le fait de participer à la guerre en bons patriotes. Certaines études ont vu dans cette situation une perte d’identité. Nous suggérons au contraire que les débats qui ont eu lieu dans ces églises luthériennes étaient précisément l’expression de l’identité composée, germano-canadienne, de cette communauté.
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