EN :
In 1871-1872, Grand Duke Alexis of Russia visited the United States and Canada over a period of three months, stopping in all the major cities of both countries and visiting sites like Niagara Falls. While in the United States, reception of the Duke was gushing and extravagant, his reception in Canada was much more subdued. While the extremely cold weather and the illness of the Prince of Wales explains some of this difference, it is also true that Canadians (and their British protectors) viewed the Russian-American friendship with trepidation and this influenced public reaction to the young Russian. British and Canadian newspapers followed the Grand Duke's progress through the United States, commenting in particular on American toadyism and hypocrisy in fawning over royalty, and suggesting that Canadians would take a different approach. Given the various calls for annexation from American politicians, and America's recent purchase of Alaska, it is understandable why Canadians and their British brethren might be concerned about the Russian-American friendship and underlying purpose of the Grand Duke's visit.
FR :
En 1871-72, le Grand-Duc Alexis de Russie visita les États-Unis et le Canada pendant trois mois, s’arrêtant dans toutes les grandes villes des deux pays et les des sites touristiques tels que les chutes du Niagara. Aux États-Unis le duc fut accueilli avec exubérance et extravagance; mais au Canada sa réception fut beaucoup plus sobre. Dans une certaine mesure, la différence peut s’expliquer par la rigueur du climat et par la maladie du Prince de Galles. Mais il est vrai aussi que la réaction publique au jeune Russe fut influencée par l’inquiétude que provoquait chez les Canadiens (et leurs protecteurs britanniques) l’amitié russo-américaine. Les journaux britanniques et canadiens suivirent le voyage du Grand-Duc à travers les États-Unis, accusant les Américains de flagornerie et de servilité hypocrite devant la royauté, et affirmant que les Canadiens ne se conduiraient pas de la même manière. Étant donné les appels à l’annexion faits par certains hommes politiques américains, et l’achat récent de l’Alaska par les USA, on comprend facilement les soupçons que les Canadiens et les Britanniques pouvaient avoir concernant l’amitié russo-américaine et le vrai but de la visite du Grand-Duc.