EN :
Although he was a father of Confederation, Alexander Campbell (1822-1892) is generally overshadowed by John A. Macdonald, whose law partner he was from 1843 to 1849, and whom he served for the first twenty years of the Dominion as Conservative party leader in the Senate, before retiring to become Lieutenant-Governor of Ontario in 1887. In fact, Campbell’s participation in public life was an achievement, since he suffered from impairment of mobility and was also subject to epileptic attacks. His marriage in England in 1855 to Frederica Sandwith broke up when she returned to Europe in 1871. She was later certified as insane and spent several years in asylums. Victorian reticence generally prevented open allusion to the difficulties of Campbell’s private life. The accidental death by shooting of his younger son in 1886, initially interpreted as suicide, prompted a few journalists to lift the veil and provide clues which this article traces back into the sparse archival record.
FR :
Quoique Père de la Confédération, Alexander Campbell est généralement éclipsé par John A. Macdonald, dont il a été le partenaire de 1843 à 1848 dans un cabinet d’avocats, et avec qui il a collaboré en politique, notamment comme leader du parti conservateur au Sénat jusqu’en 1887, quand il est devenu lieutenant-gouverneur de l’Ontario. La participation de Campbell à la vie publique n’était pas facile, puisqu’il souffrait d’une mobilité diminuée et d’attaques d’épilepsie. Son mariage avec Frederica Sandwith (en Angleterre en 1855) a pris fin en 1871, quand elle est retournée en Europe. (Plus tard elle a été déclarée folle et a passé plusieurs années dans des asiles.) À cause de la réticence victorienne, la vie privée de Campbell n’a guère été discutée publiquement. Mais la mort accidentelle de son fils cadet en 1886, soupçonnée initialement d’avoir été un suicide, a poussé quelques journalistes à soulever un peu le voile, nous laissant des indices qui nous permettent de remonter jusqu’aux maigres sources archivales.