Résumés
Abstract
This article addresses the economic roots of the fight for democratic reform in Upper Canada, and the role of a small religious sect, the Children of Peace, in particular. The Children of Peace were critical players in a number of “joint stock companies” such as the Farmers’ Store House (a co-operative farm produce marketing company) and the Bank of the People. Joint stock companies lacked a charter or limited liability for their shareholders, and this made them models of “responsible government.” These companies, and their directors, helped found the democratic reform political union, the Canadian Alliance Society, and build its meeting place “Shepard’s Hall.”
Résumé
Des raisons économiques sont aussi à l’origine de la lutte pour l’introduction de réformes démocratiques dans le Haut-Canada. C’est à ces raisons que nous nous attachons dans cet article, notamment en étudiant l’influence d’une petite secte religieuse, « Les Enfants de la Paix ». Cette secte jouait un rôle important dans de nombreuses « sociétés par actions », telles que la Farmers’ Store House (une compagnie responsable de la vente des produits provenant de fermes coopératives), ou la Bank of the People. Dans la mesure où dans les statuts de ce type de compagnies, il n’y avait pas de provisions limitant la responsabilité des actionnaires en cas de dettes, ces sociétés se voulaient des modèles de « gouvernement responsable ». Elles, et leurs administrateurs, ont notamment contribué à la formation de la Canadian Alliance Society, société ayant pour but la promotion de réformes démocratiques en politique, et à la construction de son lieu de réunion, Shepard’s Hall.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger