Résumés
Résumé
À la suite de l’observation d’une certaine mouvance en muséographie caractérisée par un déplacement expographique de l’objet (oeuvre) vers le Sujet (artiste), Martine Dubreuil étudie le cas de l’acquisition de l’atelier maison Pellan par le Musée national des beaux-arts du Québec, dans le but de comprendre comment il s’inscrit au sein de cette tendance muséologique. À ces fins, elle argumente que cet ajout à la collection de l’institution nationale vient compléter le fonds déjà existant de cet artiste. En plus de bonifier sa collection, l’atelier maison Pellan permettra au musée d’enrichir son discours institutionnel et expographique en proposant une expérience « sensible » au visiteur qui pourra alors accéder à la fois à l’oeuvre d’un artiste et à son espace de création, expérience qui s’inscrirait, selon l’auteure, dans un courant de personnalisation de l’objet-art vers l’artiste-créateur. L’article présente aussi la singularité de cette acquisition dans un rapport analogique de la relique au reliquaire vers le site de pèlerinage ; un prétexte à « la visite immersive ». Enfin, l’auteure explore les différentes avenues d’exploitation du site en termes de possibilités d’expériences offertes au public.
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Parties annexes
Note biographique
Anciennement restauratrice de peintures de chevalet en Suisse, Martine Dubreuil a commencé au Canada en 2008 une formation en muséologie. À l’automne 2010, elle a entrepris des études de doctorat au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal, se spécialisant en muséologie.