Résumés
Abstract
This essay presents a critical analysis of the economic theory of corporations and its idioms, such as “nexus of contracts”, “agency costs”, and “shareholder value”. It calls for the development of a richer and more inclusive theory of business corporations that draws on the experience of the last three decades and better addresses the needs of the post-Enron, post-AIG world.
The author identifies the following shortcomings of the economic theory of corporations. First, the contractarian interpretation overlooks the role of law and public policy in corporations. Second, using share prices as the yardstick of corporate performance and encouraging practices such as the buyback of shares have serious implications for the competitiveness and sustainability of corporations. Third, there is inadequate attention to the characteristic and normative distinctions between debt and equity. And fourth, hostile takeovers are treated as virtually the only solution to entrenched managements. The problem of managerial power must be reviewed in the light of evidence regarding managerial power and the efficacy of boards. Equally, there is a case for developing a more deliberated, fair, and equitable policy on executive pay.
Résumé
À travers une analyse critique de la théorie économique des entreprises et de ses idiomes, cet essai appelle au développement d’une théorie plus riche et plus inclusive qui profite de l’expérience des trois dernières décennies et qui répond mieux aux besoins d’un monde post-Enron et post-AIG.
L’auteur identifie plusieurs défauts de la théorie économique des entreprises. Premièrement, l’interprétation contractualiste néglige le rôle du droit et de la politique publique dans les entreprises. Deuxièmement, l’utilisation du prix des actions comme mesure de performance des entreprises ainsi que les pratiques telles que le rachat d’actions ont des conséquences importantes pour la compétitivité et la viabilité des entreprises. Troisièmement, il n’y a pas assez d’attention accordée aux distinctions caractéristiques et normatives entre la dette et les actions ainsi que l’encouragement indirect de la dette. Quatrièmement, le fait de traiter l’achat hostile comme étant essentiellement la seule solution à la question de l’enchâssement des cadres est problématique. Le problème du pouvoir des gestionnaires doit être revu à la lumière des faits sur le pouvoir des gestionnaires et sur l’efficacité des conseils. De plus, les politiques de rémunération des cadres doivent être mieux réfléchies, plus justes et plus équitables.
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Parties annexes
Remerciements
I thank Professor David Emanuel (The University of Auckland) for his detailed comments on this essay, and Prof. Allan Hutchinson (Osgoode Hall Law School, York University), Professor Chris Noonan (The University of Auckland), and Professor Bruce Welling (University of Western Ontario) for valuable comments on an earlier version. I am also grateful to the anonymous referees for their comments and suggestions. Errors and omissions continue to be my responsibility.