Compte renduBook reviewReseña de lectura

Mutations sociétales et organisations : des repères théoriques et pratiques pour préparer les organisations au monde qui advient, Renaud, A., Bernard, Y., Bonache, A., Burkhardt-Bourgeois, K. & Vignal, J., 2023, EMS Editions

  • Hamza Asshidi

…plus d’informations

L’accès à cet article est réservé aux abonnés. Seuls les 600 premiers mots du texte seront affichés.

Options d’accès :

  • via un accès institutionnel. Si vous êtes membre de l’une des 1200 bibliothèques abonnées ou partenaires d’Érudit (bibliothèques universitaires et collégiales, bibliothèques publiques, centres de recherche, etc.), vous pouvez vous connecter au portail de ressources numériques de votre bibliothèque. Si votre institution n’est pas abonnée, vous pouvez lui faire part de votre intérêt pour Érudit et cette revue en cliquant sur le bouton “Options d’accès”.

  • via un accès individuel. Certaines revues proposent un abonnement individuel numérique. Connectez-vous si vous possédez déjà un abonnement, ou cliquez sur le bouton “Options d’accès” pour obtenir plus d’informations sur l’abonnement individuel.

Dans le cadre de l’engagement d’Érudit en faveur du libre accès, seuls les derniers numéros de cette revue sont sous restriction. L’ensemble des numéros antérieurs est consultable librement sur la plateforme.

Options d’accès
Couverture de Responsabilité et management international, Volume 28, numéro 5, 2024, p. 4-173, Management international / International Management / Gestiòn Internacional

Partant du constat que les sciences de gestion et du management n’ont pas assez donné à voir leur apport aux phénomènes de mutation que traversent nos sociétés, l’ouvrage Mutations sociétales et organisations : Des repères théoriques et pratiques pour préparer les organisations au monde qui advient se propose de « donner une vision plus globale, en réunissant des recherches riches et variées, de décrypter le fonctionnement des organisations en mutation, afin de contribuer à la compréhension de ce phénomène » (p. 22). Les mutations sociétales structurelles et conjoncturelles de toutes natures (sociales, technologiques, économiques, environnementales, etc.) sont ainsi interrogées, essentiellement à l’aune des sciences de gestion, dans leur relation avec les organisations. Sont étudiées tant les entreprises privées (multinationales, Petites et Moyennes Entreprises) que publiques (hôpitaux, université, etc.), oeuvrant dans des domaines aussi divers que l’alimentaire, l’art ou le tourisme. Mettant en lumière la multitude de crises (sanitaires avec comme illustration le COVID 19, les évolutions numériques et technologiques, la place croissante des plateformes dans l’économie, les inégalités sociales) que traversent les organisations, les nombreuses contributions du livre, courtes (dix à quinze pages environ) et d’un abord aisé, montrent la manière dont elles réagissent et s’adaptent face à cet environnement mouvant. Le livre est divisé en quatre parties relativement équilibrées. La première partie est dédiée aux choix stratégiques pour les organisations confrontées aux crises et mutations sociétales (p. 29-118). Ce sujet est traité sous différentes perspectives complémentaires, d’abord à travers les stratégies mobilisées par les organisations du secteur du tourisme face aux mutations sociétales et aux crises mondiales depuis le début du siècle (Bouchet, Graillot et Lebrun). C’est ensuite le cas des produits « Made in France » (« MIF ») qui est abordé pour illustrer la mutation des attentes des consommateurs vers davantage de responsabilité, mettant en lumière des réponses en termes de RSE, de bénéfices sociaux et environnementaux associés au « MIF » (Gonzalez-Hemon, Notebaert, Bernard et Belvaux). Le COVID 19 est également une crise majeure analysée pour explorer les décalages préjudiciables entre les interventions centrales (au niveau national notamment) et leur application au niveau local destinées à faire face à la pandémie (Bonache et Buttard). Le secteur de la grande distribution (à dominante alimentaire) est interrogé dans son rapport ambivalent au développement durable, oscillant entre opportunisme et réelle mutation, mais qui dispose d’atouts réels mis en lumière ici (Montagnac, Notebaert et Schultz). Le recours à l’innovation stratégique comme outil pour répondre aux crises, notamment sanitaire, est abordé à travers le cas des festivals de musiques actuelles, grâce à une logique d’exploration et de reconfiguration disruptive du business model existant (Lassalle et Pulh). Cette première partie s’achève par une utilisation de la stratégie Bottom of the Pyramid (« BoP ») dans les pays développés, via l’étude du cas de la multinationale Danone en Pologne, qui montre que la « BoP » est nécessaire et à encourager dans cette catégorie de pays trop souvent délaissée (Cheillan et Mercier). La deuxième partie s’intéresse aux nouveaux modèles d’affaires et financements innovants destinés à s’adapter aux bouleversements (p. 118-188). Elle commence avec une analyse sociologique de la mutation réussie d’une usine aéronautique en usine du futur, pour mieux comprendre les mutations industrielles (Vignal, Galindo et Garbe), avant de s’intéresser à la situation paradoxale des Tiers-Lieux culturels, situés entre une institutionnalisation croissante et des mutations fortes, notamment organisationnelles (Horvath, Bourgeon-Renault, Garcia-Bardidia et Dantan). C’est ensuite l’évolution des modèles théoriques du canal de distribution qui est analysé, en questionnant son passage vers l’approche plateforme et ses répercussions sur les intermédiaires traditionnels (Joyeux et Soki). L’investissement éthique est interrogé sous les angles philosophique, conceptuel et …

Parties annexes

Parties annexes

Parties annexes