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Ce nouveau numéro de MI est constitué d’une part d’un dossier thématique sur les sources de la confiance dans l’action publique coordonné par nos collègues Jaeho Eun et Pierre-Charles Pupion, et d’autre par de cinq articles sélectionnés par le comité de rédaction de Mi. Ce numéro est aussi complété par l’article « Business models de l’entreprise et ONG : contributions du portefeuille de partenariats » de nos collègues Raphaël Maucuer et Alexandre Renaud. Cet article a été finaliste du Prix Syntec Conseil du Meilleur Article de Recherche en Management en partenariat avec la FNEGE. Au nom de MI, nous adressons toutes nos félicitations aux auteurs : cette reconnaissance est un vrai honneur pour Management International.

Le dossier thématique sur les sources de la confiance, qui s’inscrit la vision d’un « New Public Management », propose une sélection de six articles qui ouvrent des perspectives très riches et originales sur la nouvelle gouvernance au service de la confiance. Nous tenons à remercier très vivement nos rédacteurs en chef invités pour leur excellent travail qui abouti à un dossier de grande qualité.

Les cinq articles sélectionnés par le comité de rédaction de Mi sont les suivants :

Dans leur contribution « Idéaltype de l’émergence collective des opportunités d’affaires sous l’angle intersubjectif », Sophie Casanova, Karim Messeghem et Sylvie Sammut soutiennent que l’entrepreneuriat n’est plus le fait d’un individu isolé, et qu’il doit être considéré comme un individu entouré d’un collectif (Venkataraman et al. 2012). Dans cette perspective, Il est primordial de comprendre plus en profondeur le passage de l’individuel au collectif, afin de pouvoir favoriser les arrangements organisationnels ou interindividuels qui pourraient venir partager le risque et diminuer l’incertitude, liés à l’action entrepreneuriale (Busenitz et al. 2014). En s’appuyant sur le concept d’intersubjectivité, les auteurs posent alors la question de l’influence de l’intersubjectivité sur l’émergence collective d’opportunités. Ils proposent un idéaltype de l’émergence collective d’opportunités sous l’angle intersubjectif.

  • Benjamin Taupin et Bastien Nivet, dans « Performativité dans les organisations publiques : le cas de l’explicitation du Service européen pour l’action extérieure » proposent de mettre à profit la notion d’épreuve d’explicitation (Muniesa, 2014) afin de contribuer à la compréhension du processus performatif dans les organisations publiques. L’analyse de la mise en place du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) donne à voir la manière dont l’organisation élaborée a performé deux problématisations des affaires extérieures de l’Union européenne (UE), l’approche supranationale et l’approche intergouvernementale. Ce travail contribue à la recherche en management de deux manières. D’abord, il examine l’influence de problématisations alternatives aux sciences économiques, ici politiques, dans la performation de la réalité organisationnelle. Ensuite, il offre, à travers la notion d’épreuve d’explicitation, une perspective permettant de compléter la connaissance du processus de performativité dans les organisations, en se focalisant sur la manière dont les dispositifs organisationnels font acquérir une réalité aux énoncés.

  • La contribution de Clément Renaud, Valerie Fernandez, Gilles Puel et de Zhen Feng, « Modes d’assemblage urbains : la dynamique des espaces de l’innovation à Shanghai » considère l’évolution des relations entre quatre organisations situées à Shanghai (deux espaces de coworking, un hackerspace et un réseau public d’espaces dédiés à l’éducation) entre les années 2011 et 2015. Les auteurs commencent par décrire comment les politiques urbaines de Shanghai conduisent au développement de vastes biens immobiliers qui ont échoué à soutenir des initiatives plus petites et moins formelles. En se basant sur des travaux de recherche et de terrain antérieurs, ils montrent comment des groupes de personnes ont commencé à s’organiser dans le but de définir de nouveaux espaces de discussion et d’activités autour de l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat. Pour chacun des quatre organismes sélectionnés, l’article fournit un compte rendu détaillé de leurs développements spatiaux et organisationnels au fil du temps, et comment ils se rapportent les uns aux autres. Les auteurs proposent ce qu’ils appellent des « modes d’assemblage » pour comprendre comment cette dynamique a contribué à changer le discours et le positionnement de Shanghai sur l’innovation, préfigurant les grands programmes nationaux.

  • Jean-Laurent Viviani, Malick Fall et Christophe Revelli, dans l’article « Les effets des dimensions socialement responsables sur la dynamique et la prédictibilité des risques : une approche Value-at-Risk » utilisent une approche par la Value-at-Risk (VaR) et un échantillon de 2082 actions sur la période 2004-2015, pour mesurer l’impact des dimensions socialement responsables (mesurées par les ratings Vigeo) sur le niveau de risque et la dynamique des risques des rentabilités d’action, ainsi que leur prédictibilité du risque. Les auteurs concluent que le rating global RSE réduit le risque downside de la rentabilité des titres. Ils trouvent également que les entreprises bien notées dans les dimensions HR (Ressources Humaines), ENV (Environnement), BB (Comportement sur les Marches), CIN (Engagement Communautaire), and HRTS (Droits Humains au Travail) absorbent mieux les chocs de volatilité.

  • Anne Sachet-Milliat et Jacques Igalens dans la contribution « Le lobbying en France : une approche par le concept de corégulation » soulignent que contrairement aux pays anglo-saxons, ce n’est que très récemment (loi Sapin 2, 2016) que la France s’est dotée d’une définition officielle et d’un cadre réglementaire concernant les activités de lobbying des entreprises. En mobilisant le concept de corégulation, l’objectif de leur article est d’analyser comment s’articulent les systèmes de normes volontaires et contraignantes régulant le lobbying et d’identifier les différents acteurs publics et privés à leur origine. Les limites auxquelles se heurte cette nouvelle forme de régulation du lobbying sont soulignées, en les inscrivant dans une réflexion plus large sur les enjeux RSE du lobbying et les paradoxes du concept récent de lobbying responsable.

  • Raphaël Maucuer et Alexandre Renaud dans leur article « Business models de l’entreprise et ONG : contributions du portefeuille de partenariats », qui a été finaliste du Prix Syntec Conseil du Meilleur Article de Recherche en Management en partenariat avec la FNEGE, considèrent que les grandes entreprises sont soumises à des enjeux sociétaux qui menacent leur développement. Pour assurer leur pérennité, certaines décident de développer des partenariats diversifiés avec des organisations non-gouvernementales (ONG). A partir d’une étude de cas approfondie, les auteurs identifient différents types de contributions des partenariats ONG-entreprise à la stratégie d’une multinationale. Au niveau corporatif, ils participent au pilotage des activités stratégiques de l’entreprise, et au niveau business, ils contribuent de façon complémentaire au déploiement des différents modèles d’affaires. Ces résultats permettent de repenser la contribution des ONG à la stratégie de l’entreprise à travers le concept de portefeuille de partenariats ONG-entreprise.

Bonne lecture !


This new issue of IM comprises a thematic feature on sources of confidence in public action, coordinated by our colleagues Jaeho Eun and Pierre-Charles Pupion, as well as five articles selected by IM’s editorial board. This issue also includes the article “Company’s Business Models and NGOs: Inputs from the Partnerships Portfolio”, by our colleagues Raphaël Maucuer and Alexandre Renaud. This article was a finalist for the Prix Syntec Conseil for the best research article in management, in partnership with the FNEGE. On behalf of IM, we would like to congratulate the authors. This recognition is an honour for International Management.

The thematic feature on sources of confidence, in keeping with the vision of “New Public Management,” presents six articles from rich and original perspectives on new, confidence-oriented governance. We wish to thank our guest editors for their excellent work, which culminated in a high-quality issue.

The five articles selected by IM’s editorial board are the following:

  • In their contribution, “Ideal Type of the Collective Emergence of Business Opportunities in the Intersubjective Angle,” Sophie Casanova, Karim Messeghem, and Sylvie Sammut claim that entrepreneurship is no longer the work of a lonely individual; it must be considered as an individual surrounded by a collective (Venkataraman et al., 2012). It is essential to better understand the transition from the individual to the collective, in order to foster organizational or interindividual arrangements that could share the risk and decrease the uncertainty linked to entrepreneurial action (Busenitz et al., 2014). Using the concept of intersubjectivity, the authors then explore the influence of intersubjectivity on the collective emergence of opportunities. They propose an ideal type of the collective emergence of opportunities from the intersubjective angle.

  • The article “Performativity in Public Organizations: Making the European External Action Service Explicit,” by Benjamin Taupin and Bastien Nivet, draws on the notion of trials of explicitness (Muniesa, 2014) in order to contribute to the understanding of the performative process in public organizations. The analysis of the implementation of the European External Action Service (EEAS) shows how the organization performed two problematizations of the external affairs of the European Union (EU), the supranational and intergovernmental approaches. This work contributes to management research in two ways. First, it examines the influence of alternative problematizations to economics, here political, in the performing of organizational reality. Second, through the notion of trials of explicitness, it provides an approach for complementing our knowledge of the process of performativity in organizations, focusing on the way in which the organizational set-ups craft a reality out of statements.

  • The contribution “Urban Modes of Assemblage: The Changing Spaces of Innovation in Shanghai,” by Clément Renaud, Valerie Fernandez, Gilles Puel, and Zhen Feng, considers the evolution of relationships between four organizations located in Shanghai (two coworking spaces, a hackerspace, and a public network of spaces dedicated to education) between 2011 and 2015. The authors start by describing how Shanghai’s urban policies lead to the development of vast real estate that failed at supporting smaller and less formal initiatives. Drawing from previous research and fieldwork, they show how groups of individuals started to organize with the goal of defining new spaces for discussions and activities around technological innovation and entrepreneurship. For each of the four organizations selected, they give a detailed account of their spatial and organizational developments over time, and how they relate to each other. The authors propose what they call “modes of assemblage” to understand how discrete and partial associations between them helped to change Shanghai’s discourse and positioning about innovation, prefiguring major national programs.

  • In their article, “The Effects of Socially Responsible Dimensions on Risk Dynamics and Risk Predictability: A Value-at-Risk Perspective,” Jean-Laurent Viviani, Malick Fall, and Christophe Revelli use a Value-at-Risk (VaR) approach and a sample of 2,082 stocks of the 2004-2015 period to measure the impact of SR dimensions (measured by Vigeo ratings) on the risk level and risk dynamic of stock returns and on their risk predictability. The authors conclude that good overall socially responsible (SR) ratings reduce the downside risk level of stock returns. They also find that high-rated companies in HR (Human Resources), ENV (Environment), BB (Business Behaviour), CIN (Community Involvement), and HRTS (Human Rights at Workplaces) dimensions better absorb volatility shocks.

  • In their contribution, “Lobbying in France: A Coregulation Concept Approach,” Anne Sachet-Milliat and Jacques Igalens point out that unlike Anglo-Saxon countries, France has adopted only very recently (Sapin 2 Law, 2016) its official definition and a legal framework about corporate lobbying activities. Using the concept of coregulation, this article focuses on analyzing the link (or the interaction) between voluntary and binding standards which regulate lobbying. It will also identify public and private actors who initiated these standards. Finally, the limits of this new type of lobbying regulations will be underlined through the studying of them in a broader perspective on the CSR stakes (or challenges) of lobbying and on the paradoxes of the recent concept of responsible lobbying.

  • In the article “Company’s Business Models and NGOs: Inputs from the Partnerships Portfolio”, a finalist for the Prix Syntec Conseil for the best research article in management, in partnership with the FNEGE, Raphaël Maucuer and Alexandre Renaud posit that large companies must contend with societal issues that threaten their development. To survive, some decide to develop diversified partnerships with non-governmental organizations (NGOs). Drawing on an in-depth case study, the authors identify various types of business-NGO partnership contributions to a multinational’s strategy. At the corporate level, they participate in the launching of the company’s strategic activities. At the business level, they contribute to the implementation of various business models. These results can be used to rethink the contribution of NGOs to the company’s strategy through the concept of business-NGO partnership portfolio.

Enjoy your reading!


Este número nuevo de MI se compone, por una parte, de un dossier temático sobre las fuentes de confianza en la acción pública, coordinado por nuestros colegas Jaeho Eun y Pierre-Charles Pupion y, por otra parte, de cinco artículos seleccionados por el comité editorial de la revista. Este número, se complementa también con el artículo “Modelos de negocios de la empresa y ONG: contribuciones de la cartera de asociaciones.”, de nuestros colegas Raphaël Maucuer y Alexandre Renaud. Este artículo fue finalista del Prix Syntec Conseil du Meilleur Article de Recherche en Management (Premio Syntec al Mejor artículo de Investigación en Gestión), en asociación con la FNEGE. En nombre de nuestra resvista, extendemos nuestras felicitaciones a los autores: este reconocimiento es un verdadero honor para Gestión Internacional.

El dossier temático sobre las fuentes de confianza, el que forma parte de la visión de una “Nueva Gestión Pública”, propone una selección de seis artículos que abren perspectivas muy ricas y originales de la nueva gobernanza al servicio de la confianza. Queremos agradecer a nuestros editores invitados por ese excelente trabajo cuyo resultado es un dossier de muy alta calidad.

Los cinco artículos seleccionados por el Comité de redacción de GI son los siguientes:

  • En el artículo titulado “Tipo ideal del surgimiento colectivo de oportunidades de negocios desde el ángulo intersubjetivo”, Sophie Casanova, Karim Messeghem y Sylvie Sammut sostienen que el emprendimiento ya no es obra de un individuo aislado, sino que debe considerárselo como un individuo rodeado por un colectivo (Venkataraman et al., 2012). Desde esta perspectiva, es primordial entender más profundamente la transición del individuo al colectivo para poder fomentar los acuerdos organizativos o interpersonales que podrían llegar a compartir el riesgo y a reducir la incertidumbre que se relacionan con la actividad empresarial (Busenitz et al. 2014). A partir del concepto de intersubjetividad, los autores plantean la pregunta sobre la influencia de la intersubjetividad en el surgimiento colectivo de oportunidades, y proponen un tipo ideal de surgimiento colectivo de oportunidades desde un ángulo intersubjetivo.

  • Benjamin Taupin y Bastien Nivet, en su artículo “Performatividad en las organizaciones públicas: el caso de la explicitación del Servicio Europeo de Acción Exterior”, proponen aprovechar la noción de prueba de explicitación (Muniesa, 2014) para contribuir a la comprensión del proceso performativo en las organizaciones públicas. El análisis de la creación del Servicio Europeo de Acción Exterior (SEAE) muestra de qué manera la organización “performó” dos problematizaciones de los asuntos exteriores de la Unión Europea (UE), una supranacional y una intergubernamental. Este trabajo contribuye a la investigación de gestión de dos maneras: en primer lugar, examina la influencia de las problematizaciones alternativas a la economía -aquí, política- en el desempeño de la realidad organizacional; en segundo lugar, y mediante la noción de prueba de explicitación, brinda una perspectiva que sirve para completar el conocimiento del proceso de performatividad en las organizaciones, centrándose en la forma en que los dispositivos organizacionales obran para pasar enunciados a realidad.

  • El artículo de Clément Renaud, Valerie Fernandez, Gilles Puel y Zhen Feng, “Modos de “montaje urbano”: la dinámica de los espacios de innovación en Shanghai”, examina la evolución de las relaciones entre cuatro organizaciones radicadas en Shanghai (dos espacios de coworking, un hackerspace y una red pública de espacios educativos), entre 2011 y 2015. Los autores comienzan describiendo cómo las políticas urbanas de Shanghai condujeron al desarrollo de grandes activos inmobiliarios que no consiguieron apoyar iniciativas más pequeñas e informales. Basándose en investigaciones y publicaciones precedentes, los autores muestran cómo se fueron organizando grupos de personas para definir nuevos espacios de discusión y de actividades en torno a la innovación tecnológica y al espíritu empresarial. Para cada una de las cuatro organizaciones elegidas, se presenta una descripción detallada de su desarrollo espacial y organizacional a lo largo del tiempo, así como de sus interrelaciones. Proponen la categoría que llaman “modos de montaje” para comprender cómo esta dinámica contribuyó para cambiar el discurso y el posicionamiento de Shanghai con respecto a la innovación, prefigurando los grandes programas nacionales.

  • Jean-Laurent Viviani, Malick Fall y Christophe Revelli, en su trabajo “Los efectos de las dimensiones socialmente responsables sobre la dinámica y la previsibilidad de los riesgos: un enfoque de Value-at-Risk, utilizan un enfoque de Value-at-Risk (VaR) y una muestra de 2.082 acciones durante 2004-2015 para medir el impacto de las dimensiones socialmente responsables (medidas con Vigeo ratings) en el nivel de riesgo y en la dinámica de los riesgos de la rentabilidad de la acción, así como su predictibilidad del riesgo. Los autores concluyen que el rating general de CSR reduce el riesgo downside de la rentabilidad de títulos. También plantean que las compañías que están altamente calificadas en HR (Recursos Humanos), ENV (Ambiente), BB (Comportamiento en los Mercados), CIN (Compromiso Comunitario) y HRTS (Derechos Humanos en el Trabajo) absorben mejor las crisis de volatilidad.

  • Anne Sachet-Milliat y Jacques Igalens, en su arículo “El lobbying en Francia: un enfoque a través del concepto de corregulación”, señalan que, a la inversa de los países anglosajones, fue sólo muy recientemente (ley Sapin 2, 2016) que Francia adoptó una definición oficial y un marco reglamentario relacionado con las actividades del lobbying empresarial. Movilizando movilización del concepto de corregulación, el objetivo del artículo es el de analizar de qué manera se articulan los sistemas de normas voluntarias y de normas obligatorias que regulan el lobbying, así como el de identificar los diversos actores públicos y privados que los han originado. Los autores destacan los límites que debe enfrentar esta nueva forma de regulación del lobbying, y los inscriben en una reflexión más amplia acerca de los retos de la RSE del lobbying y las paradojas del concepto reciente de lobbying responsable.

  • Raphaël Maucuer y Alexandre Renaud, en su trabajo titulado “Modelos de negocio de la empresa y ONG: aportaciones del portafolio de colaboraciones”, artículo finalista del Prix Syntec Conseil du Meilleur Article de Recherche en Management, en colaboración con la FNEGE, consideran que las grandes empresas están sujetas a desafíos sociales que amenazan su desarrollo. Para garantizar su sostenibilidad, algunos deciden desarrollar asociaciones o partenariados diversificados con organizaciones no gubernamentales (ONG). Sobre la base de un estudio de caso profundo, los autores identifican diferentes tipos de contribuciones de asociaciones entre ONG y empresas con estrategia de multinacional. A nivel corporativo, esas asociaciones participan en la dirección de las actividades estratégicas de la empresa y, a nivel empresarial, contribuyen de manera complementaria al despliegue de diferentes modelos de negocios. Estos resultados permiten reconsiderar la contribución de las ONG a la estrategia de la compañía a través del concepto de cartera de partenariado ONG-empresa.

¡Les deseamos una excelente lectura!