Mot de la rédactionWord from the EditorPalabras de la redacción[Notice]

  • Bachir Mazouz et
  • Patrick Cohendet

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  • Bachir Mazouz
    Rédacteur en chef / Editor / Jefe de redacción

  • Patrick Cohendet
    Rédacteur en chef / Editor / Jefe de redacción

Ce numéro de rentrée de Management International est particulièrement riche et varié. Il comporte 10 articles et une note de recherche et témoigne d’un phénomène dont toute l’équipe éditoriale est particulièrement fière : l’accroissement du nombre de soumissions et la progression constante de la qualité des articles. Cette tendance très marquée se traduit par une augmentation du nombre de communications qui sont acceptées pour publication. Cette progression en quantité et en qualité nous amène aussi à solliciter un ensemble toujours plus large d’évaluateurs. Nous souhaitons ainsi profiter de cette occasion pour renouveler nos remerciements à l’ensemble des évaluateurs qui contribuent à la revue. Leur travail en profondeur est le meilleur garant de l’accroissement de la qualité de la revue ! Les différentes contributions de ce numéro sont les suivantes : Dans leur contribution, « Explorer la mobilité internationale à travers le discours des grandes entreprises », Sébastien Point, Michael Dickmann et Jean Audouard nous invitent à analyser le discours officiel sur la mobilité internationale, à partir de 67 sites Internet de grands groupes français et allemands. Si, pour l’ensemble des entreprises, les messages demeurent très opérationnels et ne mentionnent que très rarement la carrière globale, l’article met en évidence différences notoires entre les grandes entreprises françaises et allemandes : le système de carrière national reste privilégié. Ainsi si les groupes français proposent des messages élitistes, les messages allemands insistent sur la motivation des individus autour de l’acquisition de compétences dans une carrière de type fonctionnel. Cette étude propose également des pistes de réflexion permettant d’améliorer l’attractivité de l’entreprise envers les talents globaux, dans une stratégie de marque employeur. Dans leur contribution “Rivalry and Forbearance in the European Airline Industry : evidence of an inverted U-shaped Competitive pattern”, Michel Ghertman et Zied Guedri proposent et testent un modèle théorique qui suggère que la relation entre le niveau de contact multi-territoires (ou multipoints) et la rivalité entre compagnies aériennes européennes se caractérise par une forme en U inversé. Utilisant un échantillon important de compagnies aériennes sur la période 2002-2006, leur contribution aboutit à une confirmation empirique de la relation en U inversé entre contacts multi-territoires et rivalité mesurés par les entrées et sorties des territoires d’un concurrent. Les auteurs concluent que la concurrence entre compagnies aériennes suit des périodes de rivalité et de retenue, peut-être indépendamment de la période et du contexte institutionnel. Eric Persais, dans l’article « Entreprises sociale et sociétalement responsable : le fossé est-il si grand ? » traite de l’importance des questions de RSE qui semble donner aux entreprises de l’économie sociale un avantage concurrentiel déterminant sur le marché. Si la plupart des firmes de l’économie classique se sont converties aux exigences du développement durable, qu’est-ce qui différencie les entités de l’économie sociale, des entreprises « sociétalement » responsables fondées sur le modèle capitaliste ? Les premières sont-elles réellement perçues comme étant plus responsables que les secondes ? A travers la théorie des droits de propriété, l’auteur tente d’éclairer ces deux questions. Il offre un regard original sur une problématique de la RSE et amène à dépasser les visions dogmatiques pour permettre aux entreprises, qu’elles soient de l’économie sociale ou conventionnelle, d’endosser pleinement leur responsabilité extra-économique. Martin Coiteux, dans la contribution « La mondialisation et le quasi pouvoir de régulation des ONG à vocation politique », cherche à expliquer le phénomène de la croissance du pouvoir des ONG qui ne cesse d’augmenter à mesure que l’économie se mondialise. À l’aide d’un modèle fondé sur l’économie institutionnelle, l’auteur vise à identifier les déterminants de ce pouvoir et souhaite ouvrir le débat sur sa légitimité. L’une des conclusions du modèle …